Qui n'a jamais entendu parler du Poltergeist d'Enfield, de l'exorcisme d'Anneliese Michel ou encore de Amytiville, la Maison du Diable ?
Qui n'a jamais entendu parler de l'insaisissable Jack l'Eventreur, du macabre Ted Bundy ou encore du terrifian...
Le Poltergeist d'Enfield est le cas de poltergeist le plus relayé au monde. Le mot "poltergeist" trouve son origine dans l'allemand, se composant du dérivé de "poltern" et "geist" qui signifient respectivement "faire du bruit" et "esprit". Nous pouvons donc le traduire littéralement par "esprit qui fait du bruit" que nous appellerons plutôt "esprit frappeur".
Cette affaire touche les membres d'une famille anglaise ordinaire composée de Peggy Hodgson, mère célibataire et de ses quatre enfants : Margaret (13 ans), Janet (11 ans), Johnny (10 ans) et Billy (7 ans).
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D'après Ed Warren, qui interviendra plus tard dans cette affaire, l'origine de l'infestation daterait de 1976, après que les filles Hodgson aient, afin de tromper l'ennui lors d'une après-midi, joué avec une planche Ouija. D'après lui, l'entité démoniaque serait alors apparue à ce moment puisque, rappelons-le, d'après les croyants de la pratique, le Ouija serait une invitation pour les esprits de passer de leur monde au nôtre, qu'ils soient bienveillants ou malveillants. Mais le démonologue ne s'arrête pas là puisqu'il déclare également que le démon aurait été accompagné de 6 autres entités.
D'ailleurs, Ralph Sarchie, auteur de "Délivre-nous du mal", a fait les mêmes constatations que Warren et met en garde, dans ses écrits, contre la pratique du spiritisme et les conséquences qui en découlent.
Quelques semaines après cette fameuse séance Ouija, les premiers signes d'infestation seraient apparus sous la forme de cognements, griffures, martèlements, etc. Ces derniers deviennent de plus en plus gênants et violents au point qu'un jour, Janet dit à sa mère que les lits de ses frères bougent tout seuls. Peu de temps après, les enfants disent à Peggy qu'ils entendent tout le temps des bruits semblant provenir de derrière le mur. La matriarche ne prête pas attention aux dires de ses enfants, imaginant certainement qu'ils lui font une farce, qu'ils ont beaucoup d'imagination ou bien encore qu'ils tentent d'attirer son attention.
Malheureusement pour la famille, tout bascule le soir du 30 août 1977. Il est tard et les enfants sont couchés depuis un moment lorsque Peggy entend un étrange crissement venant de l'étage. Naturellement, sa première pensée est que les enfants jouent ou chahutent au lieu de dormir. Elle se dirige vers leur chambre, se préparant à éventuellement les réprimander pour ne pas encore être couchés. Cependant, le spectacle qui s'offre à elle est tout autre : Johnny et Janet sont redressés dans leurs lits, apeurés. Ils lui disent qu'une chaise venait de se déplacer toute seule. Peggy, ennuyée par les fabulations de ses enfants, s'apprête à refermer la porte mais soudainement, un bruit ressemblant à un frottement sur le plancher retentit, suivi de quatre coups semblant venir des murs. La commode en chêne qui se trouvait dans la chambre des enfants se met alors à se déplacer d'elle-même vers la porte. Peggy tente de l'arrêter mais comprend qu'une force surnaturelle avait essayé de les piéger dans la pièce.
"Ça a commencé dans la chambre du fond, la commode a bougé et on pouvait entendre le bruit. Nous avons dit à notre mère ce qui se passait, et elle est venue voir par elle-même. Elle a vu la commode bouger. Quand elle a essayé de la repousser, elle n'a pas pu."
