île grande, côte d'armor

6 0 0
                                    

le 27/07/22

Le petit bout de terre sur lequel je me trouve, avec ses bateaux échoués par la marée basse, ses terres humides habitées par la végétation et le sable fin, me semble être en tout point un havre de paix idéal pour commencer ce recueil.

Je m'attarde sur les nuages, qui donnent au tableau une dimension apocalyptique. Ils font de grandes formes effrayantes, et semblent avertir d'un orage certain.
Au loin, après la rive desséchée dépourvue d'agitation, on aperçoit des maisons, toutes semblables, simples pavillons blancs, toitures d'ardoises ou de tuiles, jardins correctement entretenus, vues d'ensemble sur le large, la mer, l'horizon. La liberté en fait.

Plus près de moi, autour de ces tables de pique-nique infestées de fourmis, sont assis des familles, il mangent, discutent et doivent former un contraste notable avec moi, qui suis là, assise seule.

Encore plus loin que les maisons, des petites vallées remplies de forêt couvrent l'horizon.

Sur la gauche, trop éloigné pour que je puisse en distinguer les détails, j'aperçois un clocher, peut-être celui de Trébeurden, là où nous passons nos vacances.

Je me sens plus paisible qu'il y a quelques minutes, la brise se confond dans mes boucles et le paysage m'inspire.

j'écris ce que je vois Where stories live. Discover now