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Je suis là, ici présente, dans vos vies. Voyez-vous, mon plus grand plaisir dans la vie est de commettre, voir des souffrances que je peux infliger, (la magie de la torture) et que l'être humain peut endurer. J'ai toute la vie devant moi et toute ma jeunesse mais pourtant je sens que chaque jour touche à sa fin, à ma fin. J'ai passé toute mon enfance, toute ma vie à chercher ce que personne ne peut ou pourra comprendre, celle de la souffrance des plus extrêmes jamais vécues. Mais quel plaisir que celui de voir une personne crier, me supplier, presque se soumettre pour leur vies. Dans ma plus tendre enfance, j'ai vécu une expérience qui m'a ainsi faite, mes actes et ce que je suis capable de faire. Ce jour-là, je suis sortie de chez moi un long trajet m'attendais je ne sais où encore . Le ciel venait à peine de se lever, il était d'un bleu magnifique que seule les romantiques savent d'écrire avec beaucoup de mots abstraits, compliqués, ces êtres aussi doivent connaître une souffrance physique que seule moi-même saurais inspirer. J'étais plantée voir enfouie dans le sol qu'on avait refait il y avait des semaines de cela, il était d'un gris qui faisait ressortir le bleu turquoise de mes rideaux. A ce moment-là mes yeux grandissaient, fixaient la scène d'horreur. Malgré le léger sourire que j'essayais d'esquisser , j'ai eu grand plaisir à être témoin de cette scène et j'ai adoré la sensation qu'elle a pu me procurer, un bien-être que je n'avais jamais connu auparavant. Une vague d'émotions nouvelles, si bien que l'on m'aurais prise pour une folle mais j'en aurais eu que faire de leurs remarques, je vous assure que l'on vit mieux sans se soucier du regard des autres, ne se préoccuper que de soi, prendre du plaisir, le bonheur. Ce corps inanimé, qui paraissait tout mou tel un jouet en mousse pour bébé, on peut voir que le corps est tout flasque, il jaillissait sur le sol si bien décoré de son sang, mais quel beau spectacle; c'était un homme j'en étais sûre, il y avait une jambe à un endroit et un bras à un autre, et la tête, on ne l'a jamais retrouvée. Je pense que le tueur ou la tueuse a gardé la tête en guise de trophée (j'aurai fait la même chose). Mais quel dommage de ne pas avoir assistée à ce meurtre qui je suis sûre a été si passionnant j'en tremble encore de tristesse, de rage envers de moi-même, mon instinct ne m'a pas aidé je suis si triste d'avoir manquée tous cela.Un petit secret, j'adore tuer, torturer,massacrer, je suis unique, hors normes. Je ne tue pas pour l'argent ni par vengeance, je ne connais même pas mes victimes, mais par plaisir, qui comprendra ça. Je ne sais pas sans doute, voir des larmes couler, des cris, j'en ai tellement vu qu'ils ne me font plus d'effet. Le monde extérieur est composé d'êtres vides d'esprit, repoussants sous tout les plans mais s'aiment entre imbéciles, ce qui n'a jamais été mon cas, je n'ai jamais éprouvé de l'empathie pour les humains, ce qui est pour moi une qualité rêvée. Je suis peut être malade, folle je le sais déjà. Y'aurait-il un remède à ce que je suis ? Je le vis pourtant bien mais si je suis seule, sans famille, sans amis à qui me confier, à qui sourire, seuls les cadavres dont je me débarrasse habituellement, sont ma seule compagnie et ce, de courte durée. Cependant, le plaisir est double, le bien-être est un état tellement rechercher, je l'ai trouvé. Oui il y a des plaisirs qui n'ont pas de fins, de débuts. Seul un mot, un cri, un regard, pourrait, peut changer la donne, le chemin même de notre vie aussi misérable qu'elle puisse être. Un aussi belle étron qui nous sert de destin dont la croyance est infantile, et qui nous propulse vers une vérité qui n'est que mensonge permanent, les humains se mentent constamment, leur vie n'est que mascarade qu'ils acceptent avec grand plaisir.

Passions MeurtrièresOù les histoires vivent. Découvrez maintenant