Mes 20 frères et moi...

Chapitre 1 : Promets-le moi !

Chapitre 1 : Promets-le moi !

L'histoire que nous allons découvrir ensemble, celle de Kimberly Marshall commence le 17 août 2017. C'était un jour de pluie, où le soleil restait caché derrière les nuages. C'était un jour qui ne méritait pas d'être réchauffer par le soleil.

Kimberly Marshall, tremblante, tenait la main de sa mère, allongée sur un lit d'hôpital. Il n'y avait que très peu de lumière, mais on distinguait de larmes coulées sur les visages des deux femmes. La mère, continuait malgré tout à sourire à sa fille, qui, elle ne parvenait pas à contenir ses sanglots.

-Maman, dis moi que tu vas t'en sortir ! Je t'en pris !

-Kim, on en a déjà parlé...

-Je refuse que tu meurs ! Tu ne peux pas me laisser seul ! Comment je vais vivre sans toi ?! Kimberly ne pouvait imaginer une seconde, une vie sans sa maman avec qui elle avait toujours vécu ; juste toutes les deux.

-Tu te souviens du placard interdit ? Elle fit un grand sourire fragile. Oui, celui que tu n'as jamais eu le droit d'ouvrir... On pu distinguer un très léger sourire sur le visage de Kim. Et bien, la clé est dans le pot à Orchidées blanches. Dans ce placard il y a un papier avec une adresse. Rends-y-toi, et je t'en pris, & écoute bien.

-Écouter quoi ? Demanda Kim, surprise. Sa mère fit un sourire nostalgique.

-Kimberly, je suis infiniment fière de toi, tu es une jeune femme magnifique, intelligente et gentille. Tu vas accomplir de grande chose dans la vie, quoi que tu fasses, je serais fière de toi !

-Maman...

-Alors, promets-moi de profiter de cette vie que je te laisse. Ne pleures plus, passes à autre chose rapidement. Ne gâche pas ta précieuse vie à me regretter, profite de ce qu'il va t'arriver... Sa voix faiblissait de plus en plus.

-Maman... Répétais Kim.

-Promets-le !

-Je te le promets maman. Kimberly tentait de contenir ses sanglots, sans succès.

Les machines médicales autour d'Allison Marshall s'emballèrent toutes en même temps, et celle-ci poussa son dernier souffle, entouré de sa précieuse fille, et d'une dizaine d'infirmière et de deux médecins.

PDV Kimberly

Maman était morte il y a deux jours et je l'avais pu me résoudre à quitter l'hôpital avant aujourd'hui. Le soleil n'était toujours pas revenu depuis la mort de Maman, tout comme mon sourire.

Je passais mon badge sur l'entrée de mon immeuble, et la veille porte s'ouvrit dans un bruit insupportable, qui me fit remonter plein de souvenir. Et voilà que je recommençais à pleurer.

Entendant le bruit de la porte, le concierge sortit de son appartement, me scruta de bas en haut, hocha la tête d'un air désolé. Je n'ai pas besoin de sa pitié. Qu'il se la garde !

Je poussais la porte de l'appartement miteux, au dernier étage d'un immeuble bon à détruire, que je partageais avec Maman. C'était différent. Le lieu que j'avais toujours trouvé si chaleureux, avec ses murs en bois, ses poutres apparente et une légère odeur de moisie avait perdu tout son charme. Ce n'était plus chez moi.