Ma vie dans le vide

Se réveiller dans une maison dans un monde différent

Un jeudi.

Un jour de la semaine plutôt banal vous me direz ?

Vous avez raison.

Tout à fait raison.

Je me lève. 8h du matin. Il fait encore nuit dehors.
C'est un peu bizarre. D'habitude, même quand il fait nuit les lampadaires illuminent la rue. Mais là, tout est noir. Je ne discerne rien.

Peut-être qu'ils veulent faire des économies d'énergies ?

Pensais-je, un peu naïvement.

Je me lève, parti dans la cuisine et me fit couler un café. Toujours aucune lumière venant de l'exterieur. Même pire, je ne discerne rien. Aucun des immeubles adjacent.
Mais il n'y a également aucun bruit. Pas une voiture. Pas une sirène. Rien.

Ce n'est rien.

Je me répetait en buvant mon café.

Peut-être on me faisait une blague.

Je vivait dans le déni.
Continuant d'ignorer mon problème, je me changeait en des vêtements simples et professionnels.
Je travaillait dans une boîte privée qui faisait des bijoux sur mesure. Moi, je n'était qu'un simple vendeur. Mais ce travail m'allait bien. J'allait chez les gens, je leur montrait les différent bijoux auquels ils peuvent s'attendre. Puis, lorsqu'ils avaient commandé et que leur bijoux étaient prêts, alors je leur apportait.

Une vie vraiment paisible.

Alors pourquoi c'est tombé sur moi ?

Aucune idée.

M'enfin bref.

Une fois habillé, je marcha jusqu'à la porte d'entrée et mis mes chaussures ainsi que mon manteau. Pas de quoi casser trois pattes a un canard. C'était simple. Tout était simple.

Avec une certaine appréhension, je mis ma main sur la clanche. Je ne comprenais pas ce qui me faisait peur.

Il n'y avait rien qui aurait pû me faire peur. Tout était censé aller bien.

Mais ce n'était pas le cas. Et je ne pouvais m'attendre a ce sur quoi je suis tombé.

En ouvrant la porte, mes mains étaient moittes, mon cœur battait à toute allure. Mes mouvements étaient tremblants et incertains. La porte s'ouvrait doucement. Je m'attendait à être éblouit par le soleil.

Mais rien.

Rien que du vide.

Ma maison se trouvait sur un pillier de terre. Un long pillier avec rien d'autre autour. Le pillier faisait l'exacte même forme que ma maison. Pas un millimètre de plus et pas un de moins.

Je tomba en arrière. Ma respiration était saccadée. Mon cœur battait la chamade. Ma vision se flouttai. Mon cerveau peinait à comprendre ce qu'il se passait.

Il n'y avait aucune lumière, pas même une étoile a des milliers d'années lumière. Pas un seul son hormis ma respiration.

J'était seul, en panique, appeuré.

Voilà. C'est comme ça qu'a commencé ma vie dans le vide.
Je n'ai aucune idée de combien de temps est passé.
Comment connaître le temps lorsque la maison est la seule chose existant.
Lorsque je suis la seule personne toujours présente.
Cela n'aurait aucun intêret.

Au début, j'était terrifié. J'ouvrai la porte d'entrée et les fenêtres pour voir si quelque chose changerai. Mais rien n'as changé. C'est toujours pareil. 

Jamais de changement dans un monde vide.