Chapitre 1

1.3K 31 4
                                    

On venait de m'obliger à lâcher sa main et on avait arrêter le bruit incessant de cette machine, qui signifiait la fin de sa vie.

-Date du décès: 15 Juin 2023, heure: 12h39, ajouta un médecin 

 On venait de m'arracher ma mère, le seule personne que je connaissais qu'il me restais sur cette planète. Je suis assise dans cette petite chambre qui a été la sienne pendant plusieurs semaines et je pleurs, toute les larmes de mon corps. Ils sont venus et l'ont recouvert d'un grand drap blanc avant de me laisser seule dans un coin de la chambre et de l'amener avec eux.

Après je ne sais combien de temps, une dame est venue me chercher et m'a aidée à me diriger dans une petite pièce ou je pourrais attendre la personne qui viendrai me chercher pour avoir ma garde. Je n'ai pas eu la force de lui dire, que personne ne viendrais me chercher et que je resterais ici, jusqu'à ce qu'il me sorte de force de cet hôpital. Je ne fais que me répéter en boucle la dernière phrase que m'a prononcé ma chère mère avant de mourir « Je suis sûre que vous allez, vous entendre à merveilles ». Elle avait ensuite pris son dernier souffle et m'avais laisser avec 17 ans de souvenirs, presque 18 ans, un petit appartement et aucune famille.

-Je suis sûre que vous allez, vous entendre à merveilles, Je suis sûre que vous allez, vous entendre à merveilles, Je suis sûre que vous allez, vous entendre à merveilles...

Après m'avoir répéter cette phrase dans ma tête, plus d'une centaine de fois pour en trouver le sens. J'entends quelqu'un cogner et ouvrir la porte. Dans le cadre de porte, ce tient un homme d'une quarantaine d'année. Il me regarde quelques secondes et se lance...

-Je suis Lewis, Lewis Hamilton et je suis ton père biologique. On peut parler de la situation, si tu veux. Je sais que je n'est jamais été présent, mais cela car ta mère ne voulait pas que je te connaisse. Quand tu es née, j'ai à peine eu le temps de te tenir dans mes bras, qu'elle m'a demandé de partir et de ne jamais essayer de prendre contact avec toi. Il y a quelques semaines, elle m'a écrit pour m'informer que son état de santé était en train de dégringoler et m'expliquer ce pourquoi elle ne voulais pas que je te vois grandir, mais nous garderons ce sujet pour plus tard. Elle m'a dit que j'aurais ta garde, lorsqu'elle ne serais plus en mesure de le faire.

Il avait dit tous ca d'une traite et moi, je le regardais bouche bée. Je n'avais jamais vraiment chercher à connaître mes origine paternelle ou même mon paternel. Ma mère évitait toujours le sujet, je lui avais demandé seulement deux fois. Je n'ai jamais eu plus qu'un « nous en parlerons dans le temps voulus » ou bien « plus tard ». Ce moment n'ai jamais venu, mais elle savait qu'il viendrai me chercher, elle l'avait prévenu, mais pas moi. En continuant de fixer l'homme qui ce disait mon père, je me relevais tranquillement en essuyant mes larmes. Il m'a tendu sa main et je l'ai pris, pourquoi un homme qui a le même nom de famille que moi prétendrait être mon père. Nous avons tranquillement fait notre chemin dans cet hôpital, que je connaissais trop bien, jusqu'à la porte d'entrée principale.

Une fois à l'extérieur, je pris une grande inspiration d'air frais et suivis Lewis, jusqu'à sa voiture. Il embarqua dans une belle Mercedes blanche que jamais nous aurions pus nous offrir avec ma mère. À ce moment, j'ouvris la bouche pour la première fois depuis son arrivé.

-Pourrions nous passer à l'appartement, je dois récupère quelques affaires, puisque nous n'habiterons sûrement pas là, demande je avec une petite voix.

Il hocha la tête et je mis l'adresse sur le gps, nous habitions à 5 minutes en voiture de l'hôpital. Lorsque nous sommes arrivées chez moi, j'ai vue son visage se décomposer. Il pointa la maison et demanda

-Vous habitiez là-dedans?
-Oui, depuis que je suis née, nous ne pouvons rien nous offrir d'autres.

Je sortis de la voiture et me dirige vers le petit appartement. Je chercha la clé sous le paillasson et passa la clé dans la serrure. Une fois à l'intérieur, je fis mon chemin jusqu'à la chambre de ma mère ou je pris quelques bijoux, livres et quelques chandails, à elle. Je me dirige vers ma chambre et pris mes vêtements et tous ce dont je croyais avoir besoin pour un petit bout de temps. Je glissais le tout dans quelques sacs et les amena à la voiture dehors. Lewis m'avait proposé de m'aider à aller chercher mes choses dans la maison, mais j'avais préférer le faire par moi même. Mon paternel pris mes maigres bagages et les déposa dans le fond de son coffre de voiture. Une fois assise dans l'auto, je savais que je n'aurais plus grand contrôle de ce qui ce produirait. Il pris quelques virages et 12 minutes plus tard, nous étions devant le centre commercial.

-Prends ma carte et fais toi plaisir, mais pas trop, me dit-il en souriant
-Je ne peut pas accepter, dis-je en me retournant vers lui
-Tu es ma fille, fais toi un peu plaisir, va t'acheter de nouveaux vêtements et des accessoires, dit-il sincèrement
-Merci Lewis, dis-je en prenant la carte

J'entre dans le centre commercial et très peu de souvenirs de cet endroit me reveinent à l'esprit. J'entra dans 3 magasins de vêtements, 1 de maquillage, 1 pharmacie et dans un dépanneur. J'avait dépensé un peu plus de 200$, quand je suis revenu dans l'auto. Je me sentais bien et Lewis avait l'air d'aller encore mieux que moi. Je crois que me voir sourire, le fait sourire. Je ne pense qu'à ma peine et à ce que je ressens, mais il a vécu 18 ans sans son enfant, en sachant son existence. Le trajet de 30 minutes, nous amena un peu en dehors de la ville où il s'arrêta devant un grand hôtel, où plusieurs autos de luxe était stationnées, une à côté de l'autre. Je débarqua de la voiture, pris mes maigres bagages et suivis Lewis à sa chambre, il y avait deux lits, donc il savait qu'il allait me ramener avec lui. Un sentiment de tristesse me noua l'estomac et je me retenu pour ne pas m'effondrer en pleurs dans le milieu du couloir, devant la chambre.

Je me suis acheter 2 valises, afin d'avoir moins de sacs à porter et pour faire plus propre que des sacs de poubelle. Il était tard, lorsque nous sommes arrivés, Lewis m'a dit qu'il allait prendre un verre, en bas, avec ses amis, tandis que je sauta prendre une bonne douche chaude. Un luxe que nous pouvions rarement nous offrir chez moi.

Peut-être faudrait il que je vous fasse un résumé de ma vie, je suis Lily Hamilton et je vais bientôt avoir 18 ans, fille de Léna Jacob ,36 ans, (décédé) et Lewis Hamilton 38 ans. Je fais du karting depuis 5 ans et demi et j'adore la lecture. Je vivait au Canada avec ma mère, mais maintenant je ne sais plus vraiment. Je suis assez discrète donc je n'ai pas beaucoup d'amis, ma mère n'avais pas beaucoup d'argent et ne pouvais presque pas travailler à cause de sa maladie. Je n'avais pas beaucoup de temps libre dans les dernières semaines, car je devais m'occuper de ma mère. Je passais de moins en moins de temps en cours, mais sa ne préoccupait pas, il se passait des choses plus tragique dans ma vie. Je me retrouve, donc avec un père que je ne connais pas en plus d'être en deuil de ma mère.

Je passa une grande partie de ma douche à pleurer ma mère et lorsque j'ai eu fini de me laver, j'ai enfilé un nouveau pyjama et je me suis mise au lit. Ce lit était tellement plus confortable et chaleureux, que la chaise qui me servait de lit à l'hôpital. L'atmosphère était si légère et l'odeur si douce, cela me faisait du bien d'être sortis de cet hôpital.   

———————————————————-———————————————————-———————————————————-———————

Premier chapitre de mon histoire sur la Formule 1

J'espère que vous aimez?

À toute vitesseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant