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oh la douce complainte de la mort le bois qui craque autour d'un corps en étoile

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oh la douce complainte de la mort
le bois qui craque autour d'un corps en étoile.

face aux otages en sang elle ne sait que faire. pointe un bout de soleil sur un visage attendrie connu par coeur. tout ne forme qu'une boucle qui serpente entre les jambes couvertes de bleus des innocentes. dehors la rumeur de la fête qui parvient aux oreilles. le temps est monstrueux. la sueur colle au corps. le grenier s'effondre sur l'arme qu'elle tient fermement en main. tour à tour, elle dévisage avec horreur toutes les âmes. celles ci, ignorantes et naïves, inclinent leur tête et jouent avec leurs mains.

milo tourne en rond dans un espace incapable. son corps étoile s'effondre une nouvelle fois dans l'heure sur un fauteuil arraché, craquant de toutes couture.
comme de coutume, elle se prend le visage dans les mains et les sanglots se mirent dans sa voix désarmante. elle étouffe. l'habitacle est plein de chaleur tombante, celle des dernières minutes avant la mort du soleil.

elle se relève, les yeux ecrasée, les cernes maladives, l'arme en joue.

- toi! crie-elle soudainement.

le seul son depuis bien un mois, un an, un siècle.

la petite fille victime du regard assassin à les cheveux blonds et l'âge d'apprendre à écrire. friable, fragile, faible, vivante, elle garde le silence. ses yeux veulent dire la pitié dans laquelle elle voit son agresseur.

- je veux que tu viennes vers moi.

ses bras et ses chevilles étant attachés à une chaîne épaisse de fer, la petite n'ose rien dire. ses lèvres sont rouges de sang : elle ne s'inquiète pas pour elle, mais pour ses futurs cauchemars.

- ou dis moi plutôt, fait de nouveau la sanglante à l'ensanglantée, dois-je te tuer?

la prisonnière remue un peu, secouée par la question en naufrage de l'autre. ca fait remuer ses chaînes et une douce mélodie horrifique se déjoue. une grenade dégoupillée si elle parle. un attentat si elle garde le silence.

- je vais te tuer, reprend-elle. et tuer celle là, fait-elle en désignant l'autre fille à côté d'elle.

sa voix tremble de rage et de larmes remarque l'enfant.

- et je tuerais l'autre aussi, puis une autre. et vous toutes descendraient en enfer. une à une. ou seulement toi. ou seulement elle.

elle baisse le visage vers le parquet troué.

- ou seulement moi si j'epargne vos corps.

elle regarde tour à tour toutes les enfants, et une douleur sourde déchire sa poitrine.

- vous m'avez toutes assassinée. vous êtes toutes responsables. et aujourd'hui, dit-elle en pointant son arme sur le coeur de la petite,
aujourd'hui vous allez toutes mourir.

à la fenêtre, le soleil s'écrase sur la lointaine surface bleuté et un coup de feu retentit. une marre de sang se dessine, les gouttes écarlates s'écrasent à l'étage inférieur, en plein sur la table du déjeuner.

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⏰ Última atualização: Jul 07, 2023 ⏰

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