𝗖𝗵𝗮𝗽𝗶𝘁𝗿𝗲 𝗧𝗿𝗲𝗶𝘇𝗲

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12h20, point de vue Maxime.

Le groupe 1 avait terminé sa première session de roulage. Je recommençais à angoisser à l'idée d'entrer dans cette voiture. Moi étant claustrophobe, être allongé dans une toute petite voiture riquiqui c'est pas du grand luxe.

J'étais heureux d'avoir pu discuter avec Manon, et surtout soulagé de savoir qu'elle ne m'en voulait pas.

Mais je ne pensais plus à rien, appart mon angoisse qui me tordait l'estomac.

Puis soudainement, un main se posa sur mon épaule. Je me retourna et constata en souriant mon amie, le visage apaisé, son casque dans les mains.

- Alors t'a kiffé ? Lui demandais-je.

Manon : Complètement ! Par contre t'a une tête de déterré là ça va pas ?

- Si si tout vas bien t'inquiètes !

Elle pris une mine sérieuse, ses sourcils froncés au dessus de ses yeux verts émeraudes. Je me fis d'ailleurs la remarque qu'ils étaient magnifiques.

Elle posa son casque par terre.

Manon : Max chuis pas conne à ce point, il se passe quoi ?

J'étais surpris, vraiment surpris. Cette femme semblait analyser chaques gestes et réactions des gens, jusqu'à en arriver à dénicher un mal-être même bien caché.

- Il se passe que je stress grave parce que je suis claustro. Dis-je en soupirant.

Manon : Oui pour la voiture c'est pas top.

Puis Pierre m'appela, me faisant signe de venir. Mes jambes étaient devenus de vrais blocs de béton. J'étais déjà monté, mais j'avais toujours aussi peur à chaques fois.

Manon : Tu veux que je viennes avec toi ? Me dit-elle soudainement, brisant le silence.

Je hocha la tête en tremblotant. Je me dirigea vers ma voiture, grimaçant.

Pierre : Bon Maxime toi te mets pas dans la tête que tu dois dépasser Gotaga ok ? Concentres-toi bien et fais les choses proprement, c'est bon pour toi ?

J'entrais dans la voiture, Manon était déjà penchée sur mon véhicule.

- Ouais c'est ok, merci Pierre.

Il s'en alla. Je m'installa. Je semblais redécouvrir l'assise presque allongée et serrée. Je plongea mon regard dans celui de Manon, cherchant de la tendresse et du réconfort dans ce dernier.

Manon : T'a vu même Pierre il a la ref du Squeezos. Dit-elle en souriant.

Je rigolais bêtement.

Manon : Ça va tu te sens bien là ?

- J'aime pas trop mais bon.

Manon : Une fois que tu vas rouler tu vas oublier t'inquiètes pas. Moi je reste là je bouge pas, je t'attends.

- Ouais merci Manou.

Manon : Putain c'est Yvick qui te l'a balancé le nom ?

- Oui, pourquoi t'aimes pas ?

Manon : Si si bien sûr.

Je souriais, même si elle ne pouvait pas le voir à travers mon casque. Elle tapa délicatement mon torse étant donné que c'était la seule surface qu'elle pouvait accéder avec ses mains. Je sentais mes joues chauffer, même à travers la combinaison je ressentais la chaleur de ses membres sur moi. C'était rassurant, elle était rassurante.

𝗥𝗼𝗺𝗮𝗻𝗰𝗲 𝗨𝘁𝗼𝗽𝗶𝗾𝘂𝗲 | 𝗠𝗮𝘅𝗶𝗺𝗲 𝗕𝗶𝗮𝗴𝗴𝗶 Where stories live. Discover now