Chapitre 1 : Harmonia, l'éveil de la Nature

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Qui êtes-vous ? Demanda le garde à cette inconnu vêtu d'une longue cape et d'une capuche qui ne laissais rien transparaître. Déclinez votre identité, voyageur, on ne laisse entrer personnes à Harmonia sans en connaître sa provenance, vous êtes dans la plus belle ville que Chronostasis connaisse pour rien au monde on laissera un inconnu salir son nom.

Le vagabond ôta sa capuche, révélant son visage fatigué et hâlé par le soleil. "Je suis un simple voyageur en quête de découverte et d'aventure", dit-il humblement. "Je viens de parcourir la magnifique forêt du nord, et maintenant je me dirige vers l'est pour explorer les montagnes majestueuses de Chronostasis. Tout ce dont j'ai besoin, c'est d'un abri pour la nuit et d'un peu de nourriture pour me sustenter. En échange, je peux partager mes histoires et mes connaissances avec ceux qui sont intéressés."

Le garde hésita un instant, examinant attentivement le visage du vagabond, mais finit par hocher la tête. "Très bien, étranger", dit-il en ouvrant les portes de la ville. "Je vous souhaite la bienvenue à Harmonia. Puissiez vous trouver ce que vous cherchez ici." Le garde plongea son regard dans celui du vagabond et, d'un ton plus doux, reprit : "Pardonnez moi, cher voyageur. Nous ne cherchons pas à vous offenser, mais notre devoir est de veiller sur la sécurité de nos habitants. Pourriez vous nous donner votre nom afin que nous puissions vous accueillir au mieux ?"

Je ne suis pas en mesure de vous donner mon nom, mais je vous assure que je ne suis pas ici pour causer de problèmes. Ce pendentif est la seule chose que j'ai emportée avec moi en voyageant à travers le monde, et il a une grande valeur sentimentale pour moi. Je vous le confie pour que vous puissiez voir que je suis de bonne foi et que je ne cherche pas à causer de tort à Harmonia. S'il vous plaît, prenez en soin et gardez le en lieu sûr jusqu'à ce que je sois prêt à partir."

Le garde, touché par la sincérité du vagabond, lui rendit le pendentif en lui assurant que ce geste était une guise de bonnes fois.

« Je suis Konor, le capitaine de la garde de cette ville. Si vous avez besoin d'aide ou de quoi que ce soit, n'hésitez pas à me demander. En attendant, laissez moi vous donner l'adresse de l'auberge de ma sœur. Elle vous offrira le gîte et le couvert gratuitement. Et gardez votre pendentif, il est important pour vous. Vous pouvez me faire confiance. »

Le vagabond remercia le garde d'un sourire énigmatique et poursuivit son chemin. Le garde resta un instant interloqué, se demandant qui pouvait bien être cet homme mystérieux. Mais il était certain d'une chose : il avait pris la bonne décision en laissant entrer le vagabond à Harmonia.

« Ouvrez les portes et laissez entrer ce jeune homme »

Je vous remercie pour votre hospitalité, si vous avez besoin de quoi ce soit, je serai à l'auberge, et appelez moi le vagabond, c'est un nom que j'ai appris à apprécier au cours de mon voyage.

Je vous rejoindrai dans la soirée après mon service, vous m'intriguais, j'espère en apprendre plus sur vous autour d'une choppe et appelle moi Konor, je vais devoir te laisser, le devoir m'appelle au plaisir de t'avoir rencontré vagabond et à ce soir pour une soirée de beuverie.

Ce qui était de bases, deux inconnus allait devenir d'ici quelques heures deux hommes autour d'un bon verre, ils se séparèrent Konor parti en directions de la demeure de la comtesse, tandis que le vagabond, lui partis en direction des magnifiques vallées qui bordait le mont Harmonie.

Alors qu'il avançait dans les rues paisibles de la ville, le crépuscule apportait une ambiance particulière, teintant les bâtiments de couleurs chaudes et dorées. Les arbres se dessinaient en ombres chinoises sur le ciel qui prenait peu à peu des nuances de violet et d'orange, annonçant l'arrivée imminente de la nuit. Les rivières scintillaient sous les rayons du soleil couchant, créant un spectacle de miroitement hypnotisant. Les chants d'oiseaux mélodieux emplissaient l'air tandis que les animaux de la ferme vaquaient à leurs occupations, offrant une symphonie rustique à l'oreille attentive. Enfin, il arriva à l'auberge, un bâtiment chaleureux qui semblait être un havre de paix au milieu de la nature environnante. La lumière tamisée qui s'échappait des fenêtres invitait à la détente, tandis que l'air frais et léger caressait le visage du voyageur, lui rappelant que la nuit allait bientôt tomber.

Chronostasis : Un vagabondOù les histoires vivent. Découvrez maintenant