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J'étais tombée amoureuse de lui en été, à force de trop souvent lui parler, de s'envoyer tous les deux les petites bulles colorées de nos discussions. J'avais vite aimé tout chez lui ; ses cheveux, ses yeux avec ou sans lunettes, son sourire, son grain de beauté sur sa joue, sa voix dans ses messages vocaux, sa timidité, son courage, ses joies, ses peurs, ses colères. Et puis, j'aimais ses photos, elles sentaient les vagues et les mots doux ; la vanille et les mois d'août. J'étais sûre qu'il avait lui-même ce parfum-là en vrai, mais je n'y réfléchissais pas trop parce que je me disais que c'était quelque chose que je ne saurais jamais.

GluggaveðurWhere stories live. Discover now