FIÈRE DE TOI

Chapitre 5 : À Québec

FLASHBACK

DANS LA PEAU DE NATASHA

Le voyage ce promet d'être long, ce qui me donne assez de temps pour me souvenir de ma vie. Comme Léa ma meilleure amie aimait me le dire << Ressouvenir ! >>
Elle me manque énormément. En parlant de " ressouvenir" je pense à elle tout d'un coup. Léa est une fille forte belle. Elle a des cheveux orange, comme ceux de Peggy, mais elle est plus gentille que Peggy. Je me rappelle des vacances que nous avions passé ensemble l'année passée. . . Elles étaient superbes, avec maman qui avait préparé un super gâteau pour nous faire plaisir, c'était transformé en catastrophe pour Léa. Elle avait eu d'énorme maux de dents.

En parlant de maman, elle me manque énormément ! J'ai hâte de la revoir, elle et mon papounet.

Étrangement, papi nous a rejoint sur un autre bateau, sans mon papounet et ma mamounette. Étrange !

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Enfin nous sommes arrivés ! L'homme aux cheveux marrons, qui si je ne me trompes pas s'appelle Joaquim, nous a aidé à porter nos affaires. Je l'aime bien lui, il est trop gentil et il me ressemble énormément.

Bref Joaquim nous a aidé, papi et nous. Arrivé à Québec nous allons dans un énorme manoir, qui était la maison de Peggy. Je suis trop heureuse !

La maison est méga grande, il y a des meubles en ors et en argent. Je suis émerveillée ! Peggy l'ayant remarquée, n'hésite pas à m'énerver.

Peggy : Mademoiselle n'a-t-elle jamais vue une maison ?

Moi : Si mais pas autant magnifique. Peggy tu as toutes ces bénédictions du ciel et tu ne montre aucune joie, tu devrais être plus reconnaissante.

Peggy : Que essayez-vous de dire ? Tout ces choses que tu peux voir, avec tes yeux de crétin, ne sont que les travaux de ma mère, et pas un cadeau du ciel. Penses-tu que l'argent tombe du ciel ? Alors si c'était le cas, toi, petite amoché aurait été super riche.

Moi : Alors soit lui reconnaissante.

Peggy : Je ne dois ma reconnaissance à personne, entends-tu ? L'argent ne fait pas le bonheur. Tu es tellement bizarre qu'on ne peut t'expliquer les réalités.

Moi : Mais pourquoi tu ne m'aimes pas ?

Peggy : Tout simplement parce que tu n'en vaut pas la peine, crois-moi ! Tu n'es qu'une briseuse de bonheur, fille de. . .

Moi : Mais qu'ai-je bien pu faire ?

Peggy : Ne t'avise pas à m'interrompre lorsque je parle, fille impoli. Maintenant que tu es orpheline, je ferai de ta foutue vie un enfer, et crois-moi, tu ne vas jamais l'oublier, tout comme moi d'ailleurs.

Joaquim : Sans vous interrompre mesdemoiselles, mais mademoiselle Hana vous appel.

Il le dit en me regardant de la tête au pied. Avec un regard ému, comme s'il voulait pleuré rien qu'en me voyant. Peut-être parce que nous nous ressemblons.

Moi : Pourquoi est-ce que vous me regardez ?

Joaquim : Oh désolé ! Je vous attends pour vous y conduire.

Peggy : Non ne vous inquiétez pas monsieur Joaquim, je peux l'y conduire après tout c'est ma maison. Seulement dites-moi son emplacement s'il vous plaît.

Joaquim : Elle est dans sa chambre mademoiselle.

Peggy : Merci ! Tu viens Natasha, allons-y !

Joaquim : Comment est-ce qu'elle s'appelle ?

Peggy : Natasha, pourquoi ?

Il se met en sourire tout légèrement, puis chuchoter dans sa barbe quelques mots, la seule chose que j'ai entendue était " elle n'a pas oubliée ce nom, ah Anis " il l'a dit près qu'en pleurant.

Arrivé dans le bureau de mademoiselle Hana, nous avons pris place sur de belles chaises.

Hanna : Alors jeune fille, merci d'être venues. Je tenais à souhaiter la bonne arrivée à Natasha, ensuite t'expliquer ta nouvelle vie. Et crois-moi tu vas bien l'aimer. Tu seras dans une école privée, dans celle de Peggy. Ensuite tu dormiras dans le grenier, que les servantes ont déjà bien nettoyer. Il faut que tu apprennes bien à te contenter de ce que tu as. Tu vas aimer ! Pendant tes journées à la maison comme à l'école, tu seras la servante personnelle de Peggy, il faut bien que tu travailles, tu ne peux pas rester chez moi sans rien faire. Tu n'as pas le droit d'avoir de mauvaises notes en cours, et si s'avérait que tu le fais les punitions seront sévères et crois-moi, tu ne vas pas aimer !

FIN FLASHBACK

C'est ainsi que tout a commencé...