𝗟𝗲𝘁𝘁𝗲𝗿𝗮.

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Les gouttes de pluie m'ont fait oublier qui étais-tu, les flaques estompent mon être, et je sied à tes pieds, te composant une lettre.

Il n'y a rien de plus douloureux que les adieux, les crises, ces larmes anxieuses dessinant des chemins sans desseins.

Tu ne figurais jamais dans mes pensées, lorsque Cupidon m'a touché.

Ton regard était bercé par ces messieurs sophistiqués. Et je clamais mon amour à ta porte, à tes fenêtres.

Mais le son de ta voix me parvenait, que lorsque ces messieurs te délaissée comme hère; Dans la misère, eux t'étant si chers.

Je n'avais que quelques mots à te souffler, "Je t'aime d'amour" l'ai-je toujours pensé, mais ton regard était bercé par ces hommes sophistiqués.

Ma personne n'est pas éternelle, nul n'est éternel.

Ces rêves m'ont fait oublier, sous qui étais-je tutelle.

Tu t'es couverte de mon être, quand tu errais comme hère, dans ce froid front à ces regards sournois.

Tu saisissais mon cœur chaud balançant ta taille fine me faisant oublier mes maux.

Mais ton regard a toujours été bercé par ces messieurs sophistiqués. Ton cœur s'est toujours donné pour ces hommes loquaces dont l'amour se délace.

Tu saisissais mon cœur chaud, priant ton dieu de t'accorder la grâce de ces messieurs. Tu te comblais le vide de tes peines par ma personne, pour ne pas refroidir quand tu seras dans les bras de l'homme de ton avenir.

Pourquoi souffrirais-je ?

D'avoir été le bouche-trou d'une mijaurée qui aujourd'hui sombre le cœur brisé, par ces messieurs sophistiqués.

Qui pourrais-je blâmer ?

De ne pas s'être abandonné à l'amour sincère jeté à même les fenêtres.

Pourquoi devrais-je excuser ?

De n'avoir été que passif, pour un avenir dont je connaissais les pièces.

Les gouttes de pluie m'ont fait oublier qui étais-je, les flaques estompent ton être, et je suis à ma fenêtre, t'étant tout ouïe, champêtre, t'écoutant réciter Ma Lettre.

𝗕𝗿𝗮𝘀𝗶𝗲𝗿 𝗡𝗼𝗶𝗿 [𝙿𝚘𝚎𝚖𝚜]Where stories live. Discover now