Jordan Bardella X Gabriel Attal ( Vol 1)

Chapitre 6 : La fête Nationale

Des semaines s'écoulent après les tumultes médiatiques et les échanges acerbes sur les réseaux sociaux. Gabriel Attal, pensant aux événements récents et ressentant un mélange de regret et de frustration, décide de prendre les devants. Il compose le numéro de Jordan Bardella pour tenter de dissiper les malentendus et s'excuser pour la situation.

La sonnerie retentit plusieurs fois, mais personne ne répond. Gabriel, résolu, laisse un message vocal :

*Salut Jordan, c'est Gabriel. Je voulais juste m'excuser pour tout ce qui s'est passé ces dernières semaines. Les choses ont pris une tournure que je n'avais pas anticipée. J'espère qu'on pourra en discuter et clarifier tout ça. Bonne soirée.*

Le soir même, Jordan écoute le message vocal de Gabriel. Il prend un moment pour réfléchir, mais ne laisse aucune réponse. Les jours passent, et les deux hommes semblent s'éloigner de plus en plus, chacun plongé dans ses responsabilités et ses engagements politiques.

Le 14 juillet arrive, marquant la fête nationale française. Les festivités battent leur plein, et les feux d'artifice illuminent le ciel nocturne de Paris. Gabriel, présent à l'un des événements, contemple les explosions lumineuses avec un mélange de nostalgie et de réflexion.

Soudain, au milieu de la foule, il aperçoit une silhouette familière. C'est Jordan Bardella, observant les feux d'artifice avec une expression indéchiffrable. Gabriel sent son cœur s'emballer à la vue de son ancien rival et décide de l'interpeller.

- Jordan ! crie-t-il, essayant de se frayer un chemin à travers la foule pour l'atteindre.

Jordan se tourne lentement vers la voix, reconnaissant immédiatement Gabriel. Il hésite un instant, puis décide de l'attendre. Lorsque Gabriel le rejoint, les deux hommes se regardent en silence, les bruits de la foule et les éclats des feux d'artifice créant une atmosphère surréaliste autour d'eux.

- Bonsoir, Attal. dit Jordan, brisant finalement le silence.

- Je voulais te parler. Répond Gabriel, son regard sérieux.
Je suis désolé pour tout ce qui s'est passé. Les choses ont dérapé, et je pense que nous devons mettre tout ça derrière nous.

Jordan reste silencieux pendant un moment, pesant les mots de Gabriel. Puis, il hoche lentement la tête.

- Oui, peut-être qu'il est temps de tourner la page. répond-il finalement.
- La politique est déjà assez compliquée sans ces querelles personnelles.

Les deux hommes échangent un regard de compréhension, réalisant que malgré leurs différences, ils partagent un terrain commun : leur dévouement à la politique et leur désir de servir la France.

- Viens, dit Gabriel, indiquant un banc à proximité.
Parlons un peu.

Ils s'assoient côte à côte, regardant les derniers feux d'artifice illuminer le ciel. Les mots commencent à couler plus librement, et ils discutent de leurs visions politiques, de leurs défis, et de leurs espoirs pour l'avenir.

Pour la première fois depuis longtemps, ils trouvent un terrain d'entente, une lueur d'espoir que malgré leurs différences, ils peuvent travailler ensemble pour un avenir meilleur. La nuit du 14 juillet devient un moment de réconciliation et de renouveau, marquant un nouveau chapitre dans leur relation complexe.