Charmante fille brisée

Chapitre I -Tomber amoureux est un plaisir délicieux ...

PDV - Evan

- Zoé‚ Zoé‚ Zoé ...

Son prénom résonne  dans ma tête‚ chaque fois quand la nuit tombe‚ chaque fois que je pose la tête sur l'oreiller. Son visage‚son attitude‚ chaque geste que je l'avais vu faire dans la journée défile dans ma tête jusqu'à ce que je ferme les yeux en me laissant doucement tomber dans les bras de morphée.

- Je me souviens de la première fois où je l'ai rencontré‚ c'était à la fac de lettre où nous allions tout les deux. Un jour je l'avais vu s'assoir à quelques sièges du miens dans l'amphithéatre. Je me rappel que son attitude m'avais frappé dès la premiere fois‚ je ne la trouvais pas réelement belle‚  du moins ce n'était pas le genre de fille qui attirait le regard de tous les hommes en leur inspirant le désir. Non‚ mais mes  yeux c'était attardés sur cette fille. Elle avait les cheveux attachés dans une espèce de chignon décoiffé‚ quelques-unes de ses mèches brunes retombaient sauvagement sur son visage et sur sa nuque dans des ondulations délicates . Elle portait un tee- shirt blanc fluide dont la matière laissait entrevoir subtilement son soutient gorge‚ un jean clair déchiré et les basquettes blanches qu'elle portait aux  pieds étaient dans un état monstrueux. Son style criait au monde " J'en ai rien à foutre ". On ne pouvait que remarquer qu'elle etait differente des autres. Pendant les deux heures de cours je n'avais que rarement détourné mes yeux d'elle‚ alors qu'elle n'avait pas changé son champs de vision ‚qui était fixement posé sur l'orrateur. Elle clignait des yeux avec non chalence et tappait parfois sur son clavier. Une fois que le cours fut terminé elle se leva‚ attrapa son ordinateur‚ et se faufila dans la foule qui sortait peu à peu de l'amphithéâtre. Elle disparu en un rien de temps. 

Les jours suivants‚ ne sachant pas pourquoi je la cherchais du regard à chaque heure d'amphithéatre en espérant au fond de moi pouvoir retomber sur elle‚ l'observer à nouveau en lui imaginant différentes vies. Mais je ne l'a revus plus‚  et cette envie de la revoir à nouveau se faisait de plus en plus mince jusqu'a disparaitre complètement de mes pensées. 

Deux semaines plus tards, les travaux dirigés en groupe restreint commancaient. Quelques minutes avant que le cours ne commence je l'avais vu franchir la porte, aussi intriguante que le première fois ou je l'avais rencontré. Elle vint s'assoire près de moi. Son parfum légèrement poudré enivrait mes sinus. Il lui allait si bien.  J'avais trouvé un prétexte pour lui parler. Je ne me souviens pas exactement les mots que je lui avais adressé‚ mais elle avait rit‚ cela me procura du courage et nous avions commencé la conversation. "Je m'appel Zoé "  m'avait t-elle dit avec des paroles et ses yeux. A cet instant ce prenom me parru comme une révélation‚ c'etait le prénom le plus doux du monde. Le sourir aux lèvres‚ j'avais juste dit "Evan"‚ en guise de réponse‚ mais j'avais deja envie de lui sussurer des millions de choses. Au fil des mois‚ nous etions devenus plus proche. Elle me  contait les histoires de sa vie‚ elle me parlait de ses parents‚ de son enfance‚ de ses souffrances. Plus elle se dévoilait à moi plus le mystère autour d'elle grandissait. Pratiquement tout chez elle laissait en moi un arrière gout de désir. Je voulais que Zoé m'aime‚ je voulais qu'elle me prenne par le main‚ qu'elle me guide dans son monde étrange.

Un soir nous étions chez elle. Cela n'avait plus rien d'extra ordinaire‚ nous en avions prit l'habitude. Elle etait la debout dans la cuisine‚ elle faisait mijoter une sauce qu'elle voulait préparer specialement pour moi. Elle semblait si enthousiaste‚ peut etre meme trop.  Elle n'arretait pas de me dire qu'après avoir gouté sa sauce je ne serais plus le même homme et elle se dandinait comme une fille rempli d'innoncence. Je la  trouvais si jolie. Elle avait tellement changé a mes yeux en si peu de temps‚ elle me fascinait toujours autant mais c'était différent‚ je la voulait pour moi. J'avais ce désir‚ de la protéger qui grandissait en moi. Je ne savais même pas de quoi je voulais la protéger. Pourtant c'est moi qui aurais dû me  protéger d'elle.

Ce même soir après avoir dine‚ nous étions devant la television‚ je crois qu'on regardait une comédie américaine‚ je ne me souviens pas bien du film mais je me souviens d'elle qui riait a pleine gorge. Elle s'était blotit contre moi‚ sa tête se fréyant un chemin dans le creux de mon cou. J'adorais l'entendre rire comme une petite fille que l'on chatouille. A la fin du film elle me racontait le moment qu'elle avait le plus apprécié‚ je l'ecoutais à peine tout ce que je voulais moi c'était joindre mes lèvres aux siennes. Et puis je me suis lancé‚ je l'ai embrassé le plus tendrement possible et elle m'a rendu ce baisé. Mais après elle a commencé a dire que l'on ne devrait pas‚ qu'elle n'était pas une fille pour moi‚ qu'elle me ferait souffrir et tout un tas de truc pour me dissuader de l'aimer. Mais moi j'ai insisté‚ en lui disant tout un tas de truc pour la persuader de m'aimer.

- Tres bien Mr SINET. Avant de continuer j'aimerais savoit  pourquoi vous etes venu me consulter ?

- A vrai dire‚ je n'en sais trop rien. Quand on a plus envie de vivre‚ c'est que quelque chose ne va pas. Et quand quelque chose ne va pas‚ on consulte un psy‚ n'est-ce pas ?

- Bien.