Je t'aime

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Comment a-t-on pu en arriver là.
Tu étais toute ma vie. Je me souviens de notre première rencontre.
Tu étais avec tes amis, tu ne m'avais même pas remarqué que je ne faisais que te regarder. Tu ne me connaissais pas mais moi je te connaissais déjà par coeur. Ton adresse, ton numéro de téléphone, la marque des tes boxeurs, tout, je savais tout de toi.
Un jour tu m'as regardé et jai cru que j'allais fondre de bonheur.  Mais c'est parce que tu avais remarquer que je te regardais beaucoup trop. Il faut dire que je n'étais pas très discrète.
A un croisement, je te suis rentrée dedans et je suis tombée. Tu m'as aider à me relever. Tu ignorais que je connaissais aussi ton chemin de travail et que j'avais fait exprès de te rentrer dedans. J'ai commencé à faire ce trajet tous les jours et force de se croiser tu m'as invitée dans un café. Nous avons discuté, toi cherchant à me connaître et moi faisant semblant de vouloir te connaître. Semblant de vouloir découvrir ce qu'au fond je savais déjà. Je te connaissais mieux que toi même. Je ne t'écoutais pas, je regardais tes lèvres, ces lèvres que je désirais tant. Tu as alors proposé de me raccompagner et j'ai évidemment accepter. Tu as finis par devenir prisonnier de la toile que j'avais tissé.
C'était vraiment beau. Cela faisait trois mois que nous étions ensemble. Tout allais pour le mieux; jusqu'à ce que tu découvre la vérité.
Je me souviens encore de ce jour, c'était un mardi. Je n'étais pas chez moi. Nous n'habitions pas encore ensemble mais cela était en projet, j'attendais que tu sois fou de moi à en crever. Comme moi je l'étais de toi. Tu avais alors fait un double de mes clés à mon insu pour me faire une surprise. Tu savais ma sensibilité et tu préparais quelque chose pour fêter nos trois moi ensemble. Tu es entré. Tu connaissais déjà les lieux, nous y avions des nuits torides même si les meilleurs avaient eu lieu chez toi. Dans ton lit, dans tes draps. Tu m'avais prise encore et encore, j'aurais pu en mourir de plaisir. 
Je n'aurais jamais pensé que tu découvrirais ainsi mon secret et même que tu le découvrirais un jour.
Tu as parcouru toute la maison et tu es arrivé au sous - sol. Tu ignorais parfaitement qu'il y en avait un et il aurait fallu que tu l'ignores toute ta vie. Tu as appuyer sur la poignée et pousser la porte. Il faisait tout noir alors tu as allumé la lumière et là tu les as vu. Des milliards de photos de toi collées au mur. Sur certaines tu étais au travail, d'autres dans ta douche ou encore avec ton ex-femme. Tu as eu peur et tu avais raison. Tu as voulus appeler la police mais dommage pour toi, c'était trop tard.  Tu ignorais que je t'avais suivis comme tout les jours et avant que tu n'ai eu le temps de parler tu étais entre mes mains. Aucun son n'est sorti de ta bouche. Le couteau que j'ai planté dans ton dos t'as coupé le souffle. Pourquoi m'as tu obligé à agir ainsi ? Tu as tout gâcher mon amour. On aurait pu être heureux, se marier, acheter une maison rien qu'à nous, avoir des enfants, mourir ensemble. Et maintenant je suis condamnée à te conserver empaillé dans mon sous-sol sur ce lit de roses rouges. Ça n'a pas été facile de faire tout ça seule. Te vider de tes organes, te nettoyer,  trouver de la paille en ville. Mais pour toi je serais aller au bout du monde pour en trouver. Quand le fleuriste m'a demandé pourquoi je rachetais si souvent des roses rouges et en si grande quantité, je lui ai répondu que j'étais organisatrice de gala.
C'est une vraie fête de changer ces fleurs fanées en fleurs fraîches pour garder ta beauté éternelle. Je dîne toujours avec toi, un vrai rendez-vous en amoureux. Nous écoutons de la musique et je prends plaisir à t'embrasser. Maintenant tu es mon secret, mon secret le plus beau.
Tu es à moi. Tu l'as toujours été, et tu le resteras.

Jusqu'à ce que la mort nous sépare.

Folle de toiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant