" Une nouvelle vie "

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N'hésitais pas à laisser des commentaires ou des conseilles ça serais géniale pour pouvoir m'améliorer ~


J'étais alors âgée de neuf ans.

Le vent soufflait encore plus, il avait une odeur épicée.

On pouvait sentir un vide, si profond...

Les oiseaux étaient calme, ou agitaient.

Ils suivaient ces mouvements qui eux, redoublaient de puissance, et s'écrasaient contre les rochers. Les vagues.

On pouvait tout voir, les yeux fermés. Là où le monde paraissait différent, c'était ma maison.

Ce jour-là, fût le premier jour où je vis la mer. La première fois où je m'imprégnais de son parfum, de sa saveur...

Mon père m'avait toujours sans cesse répétait, « le monde est un livre, et ceux qui ne voyage pas n'en lisent qu'une page ».

Mais ma mère était économe. Les voyages, c'est beaucoup trop chère. Malgré tout, j'ai toujours vus une sorte de regret dans leur yeux, ils écoutaient leur tête, et non leur cœur. J'ai grandis dans l'amour, dans la bienveillance.

J'ai étudié, comme chaque étudiant. J'ai danser, fait la fête, comme chaque adolescents.

Et il m'a toujours manquer un petit plus...

Vous savez, ce sentiment...

Lorsque vous possédez tout, mais que vous avez l'impression de ne rien avoir.

La moitié de moi même possédaient ma famille et mes amis...

L'autre était creuse, à la recherche de quelques chose...

Lors de mon année de terminal, mon professeur de français m'appela en fin de cours...

- « Jade ! »

- Oui ?

- Que voulez-vous faire exactement plus tard ?...

- Je ne sais pas encore... Pourquoi Monsieur ?

- J'ai lus votre dernière dissertation.

-Sur le sujet « Existe-t-il un moyen d'être libre ? »

-Oui . Votre travaille a était brillant. Sûrement le meilleur de tous même, et je pense que vous perdez votre temps ici.

Un long silence s'était installé entre nous.

Il savait que je comprenais les raisons qui le poussaient à dire tout ça.

Je me rappelle encore très bien avoir écris de nombreuses copies double pour ce sujet. Je rêvais de voyages depuis mes neufs ans, et s'en m'en rendre compte, j'en avais fait une passion.

-Vous voulez être scientifique, et jamais je ne briserais vos rêves.

Mais vous savez comme moi que votre place n'est pas ici...

Elle est là où vous pensez lorsque vous m'entendez parler.

Ne passez pas à côtés de votre vie juste par peur d'essayer.

Personne n'ai à l'abri des erreurs...

Ne croyez pas vous même que le bute, c'est juste d'en profiter ?

Croquer et savourer à pleine dent votre vie...

On ne sait que quand elle commence, le reste est un mystère !

Sur ces mots, la sonnerie avait retentit. M. Mowen était partit.

Il avait en 6 min, et 37 secondes... Changé toute ma vie.

Après ça, j'ai continué mes études.

Une fois avoir réussis le bac, j'ai décidais d'étudier l'anthropologie.

Et me voici aujourd'hui, devant cette table, deux feuilles devant moi.

Akio : Alors ? Tu te décides ?

- Tu ferais quoi à ma place ?

- Sois aller Paris, sois au Brésil. Je vois même pas pourquoi tu réfléchis ! Prend Paris.

- Je sais que tu veux que je reste, mais sois sincère hein... ?

- Ma meilleure amie depuis environ sept ans part au bout du monde, et sans moi ? Non, c'est mieux Paris.

Akio, une des meilleures personnes que j'ai pus rencontrer dans ma vie. Japonais-français, grand, beaux. Une personne de confiance, une de plus à laisser derrière...

Akio : Aller, Brésil ! Vite, prend ton ticket, et part ! Lâche t-il d'une voix tremblante.

Les larmes et les rires s'entremêlèrnt ce soir là.

Le soir de mon départ. J'avais finalement décider de prendre un travaille une fois aux Brésil, en réalité, j'espérais en trouver un. J'avais tout lâché, pour suivre mon rêve.

Ma mère pleurait, elle avait peur pour moi.

Mon père était fière, mais au fond, était encore plus inquiet que ma mère.

Partir sans aucun plan, juste avec un peu d'économie derrière...

C'est le plus gros risque que je n'avais jamais pris.

Quelques amis à moi étaient venus, cinq ou six. J'avais mis trop de temps à comprendre l'importance des vraies amitiés, et j'avais passé mon temps à vouloir ressembler à tout le monde. Rentrer dans le moule, être comme les autres.

Maintenant j'allais être seul. Plus de famille, et ce, pendant très longtemps.

Le vol était de nuit. Je sera une dernière fois dans mes bras tout le monde.

On pense que partir est facile. C'est faux. Je l'ai sentie ce soir là...

Le tonnerre grondait dans l'air, les vitres vibraient...

La pluie versaient ses torrents, j'étais seule. Le plus dure est de faire un choix.

J'avais le miens.

Je préférais regretter d'avoir essayer, plutôt que regretter de n'avoir rien fait.

Je ferma les yeux une dernière fois en France, pour les ouvrir une nouvelle fois, au Brésil.

" Mes milles mondes "Where stories live. Discover now