Prologue :

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- Je suis qui ? Hahaha mais je suis votre fille voyons, vous savez celle que vous avez reniée pour une rumeur y a quelques années ?

- Lahcène ? C'est pas possible... c'est notre fille -pleurs-

- Arrête de pleurer, ça marche pas avec moi. Vous m'avez laissez périr comme un chien dehors, J'AVAIS PAS DE TOIT, PAS DE QUOI MANGER, J'AVAIS FROID ! VOUS M'AVEZ LAISSEZ POURIR DEHORS ET MAINTENANT TU ME SORS TON CINÉMA ZEHMA TU PLEURES ?

- Calme toi benti s'il te plaît... Ta mère et moi...

- J'veux rien entendre. Je suis venu vous ramener de l'argent, vous m'avez peut-être laissez pourir dehors mais moi j'ai réussi ma vie, j'ai su me relever et devenir ce que je suis aujourd'hui. Je pardonne c'est sûr mais wAllah que j'oublie pas. Y a assez dans cette enveloppe pour vivre bien le restant de votre vie.

- Non ma fille s'il te plaît laisse moi te demander pardon... on aurait jamais dû écouter cette fille...

- Maman, si vous aviez un temps soi peu confiance en moi, rien de tout ça serait arrivé. Je vous laisse, j'ai du travail, si vous avez besoin de quelque chose, tenez ma carte.

- M..merci benti..

- Et dites à celui qui me sert de grand frère que ça ne sert plus à rien de dealer maintenant. Y a assez d'argent pour tout le monde.

Sur ces mots, je claque la porte et je m'en vais de cette cité. Cité de faux-culs, cité hypocrite, cité qui a gâchée ma vie. D'ailleurs que je ne recroise pas celle qui a inventée cette rumeur à mon sujet, je risque de la mettre à mort.

- OH !

- WESH T'AS FAIS BÉTOM TA CARTE !

Je me retourne, ah ben tiens, mon ex. Celui qui a cru aux rumeurs, décidément personne n'avait confiance en moi. Il ne m'a pas reconnu bien sûr. C'est après avoir jeté un coup à la carte qu'il a compris qui j'étais. Il est resté bloqué quelques secondes puis m'a regardé de haut en bas. Il n'avait pas changé, toujours aussi beau, toujours aussi musclé, ses yeux verts ressortaient encore plus grâce à son bronzage. Je vois par contre dans sa main gauche une alliance.

Mon monde s'est écroulé en un court instant. Mais je n'ai rien laissé paraître. J'ai repris ma carte puis je suis partie. Alors comme ça il était marié ? Bande d'enflures ! Ils m'ont fait vivre la misère et en ont bien profité dans mon dos. Je les hais, je les déteste ! PUTAIN !

C'est les larmes aux yeux que j'rejoins ma voiture. Le coeur lourd, l'esprit meurtri.

« Une rumeur sur moi ? Un mal pour un bien » Where stories live. Discover now