Désir Animal.Larry

One Shot

Lorsque Louis se réveilla, ses premières impressions du lieu où il se trouvait lui déplurent fortement. Son corps lui faisait mal, il avait froid et la pièce était sombre et silencieuse. Son esprit était embrumé, comme drogué. Néanmoins, il distinguait quand même l'espace autour de lui. La seule pensée qui lui venait à l'esprit en cet instant, était qu'il avait des ennuis jusqu'au cou. Il ne connaissais pas cet endroit, mais il se savait être dans une cellule de prison. Des grosses chaînes en acier anti-chacra lui entravaient ses poignets et ses chevilles par-dessus son kimono blanc au ceinture orange qu'il portait. Il se rappela alors que son enlèvement eut lieu lors de la fête de Konoha .

Malgré sa fatigue, il essaya de repérer un indice montrant l'identité de son kidnapper. Mais rien ne sortait de cette ordinaire cellule en pierres glaciales. C'était juste une petite pièce rectangulaire dont la seule sortie était une porte en fer en face de lui. Rien ne prouvait qu'elle avait été utilisée avant, pas d'instruments de torture, ni de gamelle ou de verre pour manger et boire. S'il n'y avait pas eu ces chaînes et la petite lampe qui pendouillait dangereusement et lui-même, ce serait une pièce vide.

Soudain, des bruits de pas résonnèrent, petits mais assez audibles pour le mécheux qui se prépara mentalement, qui était-ce ? La porte s'ouvrit puis une cape reconnaissable entre mille se découpa dans la pénombre. Louis reconnut parfaitement le porteur.

- Toi ! Que fais-tu là ! Cria Tomlinson en ignorant son état de faiblesse.

- Je vois que tu es réveillé.

- Où est-ce que je suis Styles ?!

- Tu ne l'as pas deviné après m'avoir vu ? Tu es vraiment idiot alors. Déclara narquoisement le possesseur du sharingan.

Le Jinchuuriki de Kyuubi rougit fortement sous l'insulte et sentit un frisson le parcourir sous le regard pénétrant du brun.

- Bien sûr que je sais, je suis votre prisonnier !

- Si tu le sais pourquoi tu le demandes.

Louis resta bouche béat. Puis un silence s'installa où Harry resta droit et fier devant un Louis qui ne savait plus où se mettre. Il était gêné, son corps était bizarre depuis qu'il s'était réveillé. Il suait, et avait brusquement une bouffé de chaleur alors que rien ne le chauffait. Son souffle lui brûla la gorge mais trop fier il resta impassible devant son ennemi. Sa fatigue était totalement retombée sous son désespoir. Pourquoi s'était-il réveillé maintenant !

- Et tu me veux quoi ?

- J'attends.

- Hein ?!

- J'attends.

- T'attends quoi exactement ?

C'était précisément cette phrase que voulait Harry qui se rapprocha du prisonnier à pas sensuels et conquérants. Arrivé à quelques centimètres du mécheux, il se baissa jusqu'à l'oreille de celui-ci, et prit le temps de souffler dessus provoquant un tremblement de plaisir à un Tomlinson honteux. Le plus âgé eut un sourire goguenard. Voilà une réaction très intéressante. Enfin dans un murmure basse et grave, il répondit :

- Que la pilule aphrodisiaque que j'ai introduite à l'intérieur de toi fasse effet bien sûr.

- Par... PARDON !

- Tu as très bien compris, il n'est pas amusant d'avoir un corps sans esprit donc j'ai dû attendre patiemment que tu te réveilles avant de pouvoir profiter de toi.

- Mais tu es malade ! Pervers !

- Oui, je le suis et toi, tu vas l'être aussi !

Sur ces paroles, il embrassa de force Louis qui surprit ouvrit sa bouche. Chose à ne pas faire car, Harry en profita immédiatement pour y introduire sa langue. Envahi par la langue dominatrice du brun, Louis ne put empêcher un gémissement plaintif qui excita d'autant plus le possesseur du sharingan. Sauf que Tomlinson n'était pas connu pour être docile, il mordit l'intrus qui se retira aussitôt. Harry recula mécontent, un petit fil de sang coula de ses lèvres, sa langue était meurtrie. Mais au lieu de rager, il ne fit que sourire sarcastiquement et d'une main il attrapa sauvagement le menton de son opposé. Il observa longuement les yeux bleus remplis de défis et ces lèvres rosées par le baiser et le sang. De l'autre main, il introduisit deux autres drogues dans l'intimité déjà chaude du prisonnier qui poussa une plainte rauque.