You're Mine

Prologue

🌟Lucy Heartfilia🌟

Je tient l'affiche de cette université devant le visage de ma mère qui fume sa énième cigarette. Comme à son habitude, elle est assise dans le canapé à regarder la télé. Elle fait ça tout les jours. Elle est au chômage et ne lève même pas le petit doigt pour chercher un petit job pour au moins rembourser les dizaines de dettes qui traînent derrière nous. 

— T'es sérieuse là ?! Crache-t-elle en arquant un sourcil.

Elle éclate littéralement de rire, oui, elle le fait souvent... Elle aime se moquer de moi, à force, ça ne me fait plus rien. Je remet une mèche de mes cheveux blonds derrière mon oreille avant de soupirer.

— Oui, je suis sérieuse puis j'en ai marre de rester ici à ne rien foutre. Avec toi.

Elle s'arrête de rire soudainement.

— Qui c'est qui paye ? Demande-t-elle en écrasant son mégot dans le cendrier.

— Moi.

— Pardon ?

— Tu as bien entendu c'est moi. Pendant que tu te tapais des mecs, moi je travaillais d'arrache-pied en faisait des petits boulots contrairement à toi, tu sais ce n'est pas du jour au lendemain que j'ai décidé d'intégrer cette université !

— Ne hausse pas le tons avec moi, garce va !

— Layla. Je lance en levant les yeux au ciel.

— T'as quoi ?

— A partir de maintenant je t'appellerai Layla, car je ne te considérerais plus comme ma mère, je lui montre le formulaire d'inscription, dès que tu auras signé ces feuilles !

Elle me dévisage. Je sais qu'elle les signera car elle ne m'accepte même plus dans cette fichus maison. Elle m'arrache les papiers des mains et se force à signer, ensuite elle balance les feuilles au sol et en murmurant "Va te faire foutre". Je les ramasse et retourne dans ma chambre.

Au moins là-bas, je serais libre et peut-être heureuse.

***

🔥Natsu Dragneel🔥

Je suis installé sur le canapé, posé, les yeux rivés sur mon téléphone, j'attend patiemment la réponse de mes chères parents.

— Alors ? Demandé-je.

Ma mère sursaute avant de m'adresser un faible sourire, mon père, lui, passe une main dans ses cheveux noirs. Lui et moi, on se ressemble presque comme deux gouttes d'eau. Et pourtant ça ne l'a pas empêché de m'abandonner dans cette maison quand j'étais jeune. Est-ce qu'exagère ? Oui mais je m'en fous.

— Tu ne trouves cette décision un peu trop "rapide", Dis enfin mon père.

— Non, répondis-je, au contraire depuis le temps que j'attends ça.

Ils sont tout les deux surpris de ma réponse.

— Mais... on comptait organiser l'anniversaire de Meldy, tu sais ta cousine, celle aux cheveux rose comme toi, tente ma mère.

—Pfff... elle s'en fou, elle m'a dit qu'elle le fêtera pas de toute façon. T'as pas mieux comme excuse ?

—Bon, alors, commença mon père, où sont les papiers que l'on signe.

— Igneel ! S'écrie ma mère. Tu ne comptes pas le laissé faire ça ! Ce dernier soupire.

— Taiyo.... il a dix huit ans, c'est un adulte. Nous ne pouvons plus rien lui imposer désormais

Ma mère soupire à son tour.

— Je suppose que... je dois accepter ?

— Exactement ! Dis-je tout joyeux.

Sur ces mots je quitte le gigantesque salon pour rejoindre ma chambre.

Là-bas, je serais libre et peut-être heureux.