amour vache

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je vois son regard s'enfoncer dans la pièce. elle me fixe avec une certaine haine. je ne peux voir que ses pupilles se dilater, le reste n'est que l'obscure clarté de mes idées folles. les deux orifices lumineux clignent, en même temps et puis l'un après l'autre.
c'est là que je découvre son visage doucement. je distingue enfin la courbe de son nez en trompette, le creux sous ses narines qui donne naissance à des lèvres que je voudrais goûter sur le champ. ses pommettes sont rondes et colorés, comme si elle rougissait. son front et son menton sont présents désormais, et ses cheveux viennent caresser le tout par des mèches rebelles et brunes.
elle s'est avancé depuis, la lumière m'accompagne et me guide pour en découvrir d'avantage. maintenant je vois son cou pale, puis ses épaules. ses clavicules semblent vouloir quitter sa chair, je trouve cela plaisant et je l'admire de plus belle.
sa poitrine me fait presque tomber à la renverse. l'ombre sous ses seins dessine parfaitement la courbe, et mes yeux continuent la balade au creux de ses hanches pour descendre jusqu'à ses cuisses. maintenant c'est moi qui rougis.
l'envie de tendre les mains pour l'amener contre moi est étouffante. j'ai mal d'être loin et pourtant si proche de cette sculpture humaine.

c'est divin et dangereux.

ses mains me touchent enfin et se posent trop délicatement sur mes épaules tremblantes. je sens son corps frôler le mien pour y laisser tout son poids, assise sur moi. ce qu'elle est légère, bon dieu, je pourrais l'écraser.
son souffle chaud danse sur ma joue droite, puis la gauche, pour venir mourir au coin de mes lèvres. et puis c'est sa langue humide qui continue sa valse sur ma lèvre inférieur.
je n'en peux plus, je fini par poser mes mains sur son dos, une dans sa nuque et l'autre sur la finition de sa colonne vertébrale. ses os sont visibles au touché, je pourrais la dessiner à la perfection.
mes ongles caresses sa peau, et puis la taquine, la transperce, la pénètre. son menton se soulève et je n'aperçois plus ses yeux coléreux. je récupère alors ses longs cheveux dans ma paume que je referme et je tire. elle hurle. je lui arrache presque le crâne.
je meurs d'amour, alors je frappe ses cuisses, mène et malmène notre étreinte.

son souffle se saccade, il est sifflant. elle souffre et je suis essoufflée.

d'un mouvement de bassin je me retrouve sur son corps dénudé et effrayé par mes gestes. je me penche comme pour lui faire la révérence, et ma bouche lui mange généreusement le cou. je mord, suce, mâche presque sa chair tiède et mouillé de peur.
j'exécute une longue randonné de sa nuque en passant par ses seins éveillés pour me reposer entre ses cuisses.
je m'insère et adore l'entendre.

elle suffoque, tremble, se cambre. je frappe à répétition son fessier, et elle n'hésite pas à me rappelle à qu'elle point ça lui est pénible.
je cesse, l'allonge près de moi pour qu'elle s'imprègne de l'air, la savoure, l'aime de nouveau. sincèrement, je fais glisser mes doigts sur son ventre qui monte et descend, sa respiration se calme peu à peu, et je m'apprête à l'aimer d'avantage.

mes jambes se trouvent de chaque côté de son corps, et ma tête au dessus de sa boîte crânienne. délicatement j'approche mes mains de son cou pour y déposer ma force. je sers, inflige, brise tout sur mon passage. j'en suis folle, je la déteste, je provoque ce tsunami d'émotion qui s'écrase contre les parois.

pardon de te faire mal, pardon de t'aimer et te rendre belle à coup de point. excuse moi d'aimer le bleu, vouloir te faire des bleues et que ça tourne au violet, pendant que je te viol.
j'apprécie que tu fermes ta gueule, mais j'aime encore plus que tu scandes l'horreur. bébé je suis pas méchante, j'te montre qu'avec mes tripes je suis amoureuse de la souffrance.

à l'intérieur Where stories live. Discover now