Lecture fantaisiste

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J'étais au conservatoire quand tout commença à changé, enfin "tout" c'est un grand mot. Le début de mon histoire est assez banale comparé aux super héros de comics ou au héros de manga.
J'étais donc au conservatoire où je travaillais quand j'appris, par l'intermédiaire de Danielle, qu'on m'attendais à la bibliothèque, mon lieu favoris. Vous allez me dire : « Pourquoi ne commence tu pas ton histoire à la bibliothèque mais au conservatoire ? »

Et bien la raison est assez simple, c'est qu'en allant vers la bibliothèque je vit au détour d'un couloir un léger chat noir vraiment très maigre et famélique. Faisant abstraction, je m'empressais de courrir à travers les long  et étroit couloir menant à la bibliothèque.
Une fois arrivé je ne voyais personne. Un post it accroché sur la table des retours m'indiquait :
« Tu pourrais m'aider à ranger la bibliothèque ? P.S. : je suis au archives.
Lola. »

Lola était une vielle amie, elle avait fait des études littéraires pour devenir « la plus grande écrivaine », mais ayant échoué elle trouva un boulot en temps que bibliothèquaire et le hasard fit qu'elle vint dans mon université, donc il n'y avait aucun problème à ce que je l'aide un peu.
Je passais donc entre les rayons et les tables pour ramasser les chefs d'œuvre qui ont été abandonné sur les tables de lecture ou par terre. Je regardais les oeuvres de Balzac, Zola et Hugo puis passant a un autre rayon Orwell et Bradbury. Je traversais les rayons, que je connaissais par coeur, les yeux fixé sur les livres que je rangeais. Je rangeais alors un roman policier quand je percutai quelque chose.
Il me semblais pourtant qu'il n'y avait rien ici ! Je relevais ma tête, sortant de mon mutisme transcendant, pour observer le mur gigantesque qui se dressait devant moi. Autour de moi les étagères semblaient se resserer autour de moi et m'entourant. Je respirais de moins en moins pour au final ne plus réussir à respirer et commencer à suffoquer. L'air ne remplissait plus mes poumons comme si il refusait de s'y integrer. Mon corps manquait d'air et mes yeux commencaient a tourné. Je ne réussisais plus à réfléchir, l'air ambiant appuyant sur mon corps, le comprimant, comme pour en faire sortir tout l'air qui lui appartenait. Ma tête tombai avec le reste de mon corps sur les livres qui recouvraient le sol et la dernière chose que je vit fut un livre.
Je ne saurais dire si c'était par ironie mais la couverture qui faisait face à mes yeux inanimé était :

« Alice au pays des merveilles »

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⏰ Last updated: Jun 06, 2017 ⏰

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