Prologue: Perdu...

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Il était temps que je m'y mette.


Parfois quand je commence à écrire, je me perds le plus souvent dans mes pensées. Je rêve d'ailleurs. Une forme de voyage dans le néant de ma pensée,obscure, confuse, indésirable, commence. Pourtant, la pensée n'est elle pas le seul outil finalisant la persuasion, les convictions, les choix ? Celle la même n'est pas supposé ressembler à un gouffre. Quel paradoxe: je ne sais pas que privilégier. C'est pourquoi j'écris, pour mettre des idées au clair. Je dis cela d'un espoir sans nom. Comme toutes ces fois où la recherche de solutions n'a abouti. Cependant une chose est sure, j'en suis persuadé :je finis toujours par abandonner . Vous me direz mon dernier combat a duré 8 mois. Je pensais me battre pour une bonne cause, mais cette fois ci encore j'ai échoué. Et aujourd'hui je me bats pour ma simple vie : la survie, la lutte de mes mauvaises pensées de mes idées noires, de mon manque d'identification dans cette société girouette, de mon manque d'épanouissement avec mon environnement.Ni l'homme ni la nature ne semble changer cela. Même si je suis avant tout une œuvre de la nature. Je ris. Mon pessimisme est l'élément le plus unique qui me qualifie dans ce monde, ce« royaume de vivants ».

Toujours présent ? Bien.Aujourd'hui vient le temps où je me met à écrire au nom de mon ennemi: mon ego, ma pensée. Seulement que pourrait m'inspirer une feuille blanche si ça n'est être grattée par les caractères de l'écriture, de la plume. Les plus adeptes de ce domaine comprendront, les artistes aussi. Dans mon cas l'écriture me force a écouter,écouter ma pensée qui lie instincts, sentiments, raisonnements. Je crois que celle ci me dit que je me suis encore perdu. Perdu mais pour quelle raison ? N'avez vous jamais eu peur de vos objectifs ? Quels objectifs ? Justement je n'ose les définir. Pour ma part je les préfère troubles. Ils sont tous troubles.

En parlant de sentiments : depuis que je suis sorti de cette dépression une seconde fois, je commence a m'habituer aux peines du cœur. Peut être que vous la connaissez vous aussi : cette peine qui ressert votre gorge, noue votre estomac. L'impuissance qui vous donne le sentiment que vous êtes face aux mouvements de ce monde complexe. Faible, je suis faible. Moquez vous. Mais qu'en es t'il pour vous? Ma peine ne demande qu'a être relâchée sur le premier venu qui s'y pencherait.Malheureusement, j'ai peur. J'ai peur d'agir. Face a des pulsions que je tente d'étouffer, je vis comme dans l'une de ces séries de« Serial Killer. ». En pleine stratégie avec moi même pour tenter de faire les meilleurs choix. La vie est injuste pour celui qui n'a pas su se relever sans accepter les échecs du passé.Il faudrait peut être un jour que moi aussi j'arrête de les compter.

Voyez en ce moment, en même temps que je vous écris, mon écriture s'alourdit. Je m'endors face à une fatigue particulière qui se nomme la tristesse. Cette tristesse que je ressens inscrit  un manque de conviction pour agir dans cette chambre encore plus lugubre. Cette chambre par laquelle tout m'est communiqué, diffusé de notre monde, par la simple projection de cet écran. Je suis certain,  nous possédons ou posséderons tous ces outils de progrès de la technologie. Ces outils qui marquent une communication irréelle du monde extérieur.  Moi, je suis un homme paralysé. Ce qui est certains, que je sois vivant ou agonisant, ça, personne ne le saurait. Peut-être que j'agonise déjà.  A vrai dire, je suis un homme maladroit, transparent qui ne comprend plus. Mais je cherche encore à comprendre, donner du sens à mon environnement. Quelle ironie, me suis déjà donné un de sens a ma vie?

J'arrête de vous interroger cher lecteur. Vous vous attendiez à une histoire palpitante et bien c'est fait. Voici l'histoire d'un homme, l'homme sans sourire, l'homme fou, l'homme indiscipliné,  mon histoire. Moi, Jules Grace, l'Homme sans voix , je vais  vous la conter.




NOTA BENE : Si vous avez des commentaires ou conseils à apporter pour ce début d'histoire, je serai tout ouïe. Je n'ai jamais eu la volonté d'écrire quelconque création. J'espère seulement que celle-ci vous plaira. Je vais tacher d'avoir un peu d'imagination. Bonne continuation.


Boojojo.

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⏰ Last updated: May 19, 2017 ⏰

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Un Homme Sans VoixWhere stories live. Discover now