Prologue

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 Les premiers rayons de soleil s'étends vers l'Ouragan, l'océan calme nous berçent tendrement. Le chant des matelots sonne l'aube.

"Pavillon noir et tête de mort, Voilà les pirates ! Voilà les pirates ! Pavillon noir et tête de mort, Voilà les pirates qu' arrivent dans le port. Ils sont cruels ils sont méchants, Et sous les ongles ils ont du sang, C'est le sang des petits enfants. Ils aiment les coups et la bataille. Quand ils s' battent ils font pas d' détail : D'abord on tue après on parle !"

Je chantonne en rythme avec eux en faisant tournoyait ma robe couleur marine que m'a mère ma choisit plus tôt. Mes bouclettes rousse tombent devant mes yeux et j'essaye tant bien que mal de les dégager. Soudain on me saisit par les épaules, et ma mère s'abaisse devant moi pour être à ma taille.

Elle est radieuse, ses yeux vert brillent au soleil, ses cheveux roux sont attacher en chignon. Elle est d'une beauté à coupé le souffle.

Ma mère me prend de chaque côté de ma tête mes mèches rebelle et les attaches derrière grâce à une ficelle.

"- Et voilà. dit-elle en me souriant de toute ses dents.

- Merci maman. dis-je doucement. Tu danses avec nous ? je demande en sautillant d'un pied à l'autres.

- Nous ? demande t-elle en fronçant les sourcils.

-L'équipage. dis-je. Pavillon noir et tête de mort, Voilà les pirates ! Voilà les pirates ! je chantonne doucement pour qu'elle me suive.

- Pavillon noir et tête de mort, Voilà les pirates qu'arrivent dans le port ! continue t-elle les yeux brillant."

Je lui prend la main et l'attire vers la ronde qui s'est formé avec les matelots. Je saisie la main de Moncky l'officier second du capitaine. Tout en tournant en rond, et en dansant, les rires fusent sur le navire.

"- Ah voilà les Donzelles ! crie une voix grave et stricte derrière nous."

Tous se retournes et baisse le regard rien qu'à la vue du grand capitaine de l'Ouragan.

"- Papa ! je m'exclame en courant vers lui pour lui sautait dans les bras.

- Tu es bien matinale aujourd'hui. dit-il en prenant maman qui nous avait rejoins.

- Tu danses avec nous ? je demande.

- Nous ? demande t-il en fronçant les sourcils.

- Roh ! L'équipage voyons ! je crie énervée qu'on me fasse cette blague régulièrement.

- Volontiers ! s'écrit-il en me posant à terre."

Sans que j'arrêtes de tenir la main de mes parents, les festivités continue jusqu'au moment où le mousaillon chargé de la garde s'écrit:

"-Ohé ! Du bateau !"

Tout les rires et le cries s'arrêtent pendant un instant avant qu'ils reprennent de nouveau.

"- Oh hé branle-bas pas de combat ! s'écrit l'un des matelots avec son oeil de verre.

-Et pas de quartier ! crie un autre."

Prise de panique je lâche la main de ma mère pour me blottir dans les bras de mon père. Je m'agrippe à sa chemise froissé.

"- Papa j'ai peur.

- Va avec maman, je viendrais te chercher quand tout sera finis. répond t-il simplement en me caressant doucement les cheveux.

- Ils approchent ! hurle Pile le cannonier.

- Promis ? je demande en levant mon petit doigt.

- Promis. dit-il en me le serrant avec le sien."

Il m'embrasse sur le front pour ensuite me déposer dans les bras de ma mère. Elle me dépose sur le plancher et me conduit jusqu'à nos quartiers, elle nous enferment à double tours et me fais signe de s'asseoir à côté d'elle.

"- Tout vas bien aller hein maman ? je demande doucement.

- Mais oui, dis moi veux-tu me tresser les cheveux pour que je sois la plus belle ? demande t-elle sachant que j'adore m'occuper de ses longs cheveux bouclés.

- Oh oui ! je m'écris."

Tout en détachant les cheveux de ma mère, j'essaye d'écouter ce qu'il se passe dehors. Les cries fusent, pendant que le navire adversaire doit approché de plus en plus.

D'un coup d'un seul, un coup de feu retentit, je sursaute et prise de panique je tire sur les cheveux de mère.

"- Aïe Jill ! crie t-elle étonnée.

- Excuse moi maman, j'ai eu peur. dis-je confuse.

- Ce n'est pas grave.

- Dis maman, arrête de m'appeler Jill je n'aime pas du tout. dis-je en faisant mine énervée.

- Ah bon ? Eh bien d'accord. répond t-elle sourcil froncé."

Plusieurs coups de canon ont était tirés, plusieurs coup de fusil et quelques cris de nos hommes.

Des bruits de pas sourd résonnent, ma mère croise mon regard, toute les deux nous sommes pétrifiée.

"- Ont-ils réussit à monter à bord ? demande t-elle sans doute à elle-même.

- Est-ce possible ? je demande fortement étonnée.

- Ma chérie cache toi sous le lit je vais y jeter un oeil.

- Non c'est hors de question, reste avec moi maman. dis-je au bord des larmes.

- Juliet c'est un ordre de la première lieutenant du capitaine de se navire. ordonne t-elle sur un ton autoritaire."

Sans trouver quelques chose à dire, je la laisse m'entraîner sous le lit. Elle fait en sorte que la couverture dépasse de trop, et avance à pas de loup vers un vieux cadre volé de mon père, derrière ce tableau, un coffre fort. Tout en l'ouvrant d'une main tremblante, la poignée de la porte tourne doucement, elle saisit le fusil caché à l'intérieur de ce coffre et en pointe le bout vers la porte qui commence à s'ouvrir.

Un homme avec un bandana rouge devant la bouche, et deux sabres à la main entre dans le quartier familial.

"- N'avance pas où je tire marin d'eau douce. crie t-elle.

- Ah oui ? Et tu es qui au juste ? La bonne femme ? demande t-il d'une voix enroué.

- Je suis la première lieutenant de ce navire pirate. dit-elle avec fierté.

-Laisse moi rire, une femme ? s'exclame t-il.

- Effectivement."

Le fusil toujours pointé sur le pirate, celui-ci brandit son sabre et d'un coup brusque fait tomber l'arme à terre. Ma mère prise de panique court vers la père de ciseaux posé sur le bureau du capitaine.

"- Que crois-tu faire avec sa ? demande t-il en rigolant."

Il empoigne une mèche de ses cheveux et la plaque en un simple mouvement au sol. Pile devant le lit, son regard croise le mien, mais elle ne fait rien apparaître.

"- Un dernier mot avant de mourir ? demande t-il en positionnant l'un de ses sabres au dessus de la tête de ma mère.

- Où est mon capitaine ? demande t-elle."

Et la lame s'écrase sur son crâne, du sang coule à flot, j'essaye d'étouffer mon cris dans mes mains. Mère..

Je pleure silencieusement pendant que ce pirate essaye maladroitement d'enlever son sabre du crâne de ma mère. Il se dirige par la suite vers le coffre-fort qui contient quelques lingot d'or que mon père gardait en réserve. Et mon père ?

Puis il quitte le quartier en siflottant, je profite de l'occasion pour hisser hors du lit et de m'approcher d'elle.

Sa plaie est recouverte de sang, je la prends dans mes bras, et je hurle. Je cris, je pleure, je m'effondre, je crie, je pleure et je m'effondre de nouveau.

"- Non maman, vient on va voir papa. Aller maman vient s'il te paît ! je pleure."

La porte s'ouvre de nouveau, et mon père se tient devant moi, sa chemise est pleine de sang. Il tombe à genoux devant moi, et éclate en sanglot pour la première fois depuis que je suis naît.

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⏰ Last updated: May 21, 2017 ⏰

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JillWhere stories live. Discover now