Madame la juge,
Parfois, une erreur ... emmène un trésor.
Je ne lui jette pas la pierre.
Je ne fais pas ça par plaisir.
Il n'y a chez moi que de la raison lorsque je parle de mon enfant.
Lui, c'était une erreur ... sans nourrir de méchanceté, c'est un fait ...
mais elle, elle est ce que j'ai de plus chère.
Je ne veux pas la garder pour moi.
Je suis conciliante sur l'organisation.
Je suis conciliante sur les heures de transfert.
Je suis conciliante lorsqu'il n'achète pas de vêtements, et que je lui prépare des affaires. Je ne suis pourtant pas parti avec tous les vêtements ? et peut être bien qu'elle a grandit ?
Je suis conciliante, lorsqu'il ne se réveille pas et est en retard pour aller la récupérer à l'école.
J'ai pu même l'anticiper une fois.
Je suis conciliante sur le fait d'une non pension. Pck pour l'avoir vu traiter avec ses exs mamans, jai préféré écarter cette idée. Il était déjà assez virulent.
... dans la continuité d'un comportement devenu quotidien.
Il m'est arrivé de laisser déborder mon impulsivité par dépit.
C'est effroyable cette sensation, ce moment. Elle me glace le sang.
Je suis conciliante quand il ne participe pas à la danse, pas à l'anglais, pas au frais d'école.
Je suis conciliante quand il ne prend pas au sérieux l'évolution de son enfant.
Elle a une teuteut ... que maman travaille activement à enlever.
Papa dit : non écoute, avec la séparation, ce n'est pas le moment de lui enlever.
Il me semble pourtant que cette enfant rit, n'a de cesse de chanter, danser et vivre courageusement.
Ceci ... n'est qu'un simple détail.
Mais il ne fait que définir.
Il a été élevé par cet escroc. Qu'il l'appelle si bien. Mais ... il est cet escroc.
On en a vu les détails plus tôt.
Il fait l'autruche. Comme il le dit lui même.
J'ai été la trop souvent pour lui sortir la tête de l'eau. Il m'y plonge à présent, par gratuité et haine.
Je ne les séparerais pas, mais je vous demande de faire en sorte qu'il n'ait plus la possibilité de me menacer, et qu'il n'est plus la possibilité de m'enlever les revenus servant à nourrir son enfant.
J'ai pu partir.
Je n'ai pas de courage. J'ai eu un déclic.
Un déclic, qui l'a fait passer de tout. À père de mon enfant.
Je n'éprouve aucune haine, rancoeur, amour, ... non rien de tout ça.
Mon amour pour lui est mort.
Cette faculté me permet d'être neutre.
Je suis conciliante quand je reçois des messages à 3h40 du matin.
Je ne suis par contre pas conciliante lorsque que ma chair tente à devenir une menteuse, une voleuse, une arnaqueuse, une escroc.
Fin d'une manipulation.
Début d'une révélation ...
