Te voilà, simple machine.

Te voilà, simple machine dénuée de sentiments, te voilà, triste guide de mes pensées, te voilà une nouvelle fois en face de moi, de ma peine immuable je repeins ton écran si vulnérable. Même la musique ne saurait plus me faire aller mieux, personne ne saurait me venir en aide, si tenté que le veuille.
Je suis comme ma propre mort, froide, loin, trop loin,oh oui bien trop loin.

Comment faire si la seule source d'apaisement fonctionnelle refuse ma présence ? Comment faire pour vivre si les raisons se dispersent peu à peu ? Comment rester calme avec aucun soulagement de ma peine ? Comment rester saint d'esprit si mes piliers de réalité ne sont plus ?

Take my hand, take my whole life tooqu'il disait, comment pourrait-il/elle prendre ma vie entière si il/ellene souhaite même pas toucher ma simple main.

Un garçon vient de passer derrière moi, se demande-il ce que je peux bien être en train de taper sur mon clavier à cette vitesse ? A deux tables de moi se trouve une demoiselle, connaît-elle les vraies raisons qui me poussent à passer du temps devant ce clavier plutôt que d'écouter le « groupe des hippies » jouer de la musique, rigoler ensemble, ne pas se soucier du temps qui passe, ne pas se soucier des problèmes que nous cause cette interminable vie, tous ces gens qui m'ont vu m'asseoir à cette chaise, savent-ils pourquoi je passe mes heures de temps libre à écrire plutôt qu'à profiter de mes amis ?

Des babioles, des fariboles, des balivernes, des mensonges, des masques, des complaintes, de l'égoïsme, de l'incompréhension, de la méchanceté, de l'incapacité.

J'ignore qui tombera sur ce texte en premier, qui aura le malheur de lire une autre de mes plaintes interminables mais si c'est toi, %*#~, je veux que tu saches que tues le plus bel amour de ma vie, ma plus grande fierté dans ce monde,mon petit nuage de bonheur. Même si, sans t'en rendre compte, tu rends ce nuage plus gris que blanc.

Si tu es quelqu'un d'autre que cette personne, sache alors que je suis désolé pour toi, désolé que tu aies lu cela.

Le vent se lève, il faut tenter de vivre.

      12H40 - 23/09/2016.