Une nuit sans rêve, sans cauchemar, tel que l'on décrit la vérité du monde.
Mon rêve à moi est gris, je ne voit que des nuages. Sans pluie, sans soleil, voilà ma vérité.
Ma vérité est douce, ma vérité est froide.
Elle a le goût de l'amertume.
Un goût café au lait, un goût citron, un goût sec, un goût salé... comme les larmes qui coulent encore sur mes joues.
Puis l'oubli, le temps, les souvenirs.
Ma vérité est grise, elle n'a jamais rien porté d'autre.
Mon coeur lui à déjà vu les couleurs.
Il a déjà vu l'espoir, il déjà vu l'espérance...
Mais, rejeté, il a finit d'espérer, et à lentement sombré.
Mon rêve se moque de la culpabilité, il se moque des remords, il se moque des regrets. Mais mon coeur, à déjà pris le train des larmes.
Il n'en reste que des miettes.
Les joues remplies de larmes, les lèvres tremblantes et les yeux fermés je continue de pleurer silencieusement.
Soudain je sens une douleur, je sens un frisson dans mon dos, une peur indescriptible me prend et je me tord les mains. Je me reprend rapidement et me redresse.
Finalement j'ouvre les yeux.
Et je ne vois plus.
