le tresore du pirate

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Je pense que je vaisvous raconter un de mes souvenirs les plus vieux, mais une anecdotevraiment amusante. Bref... Cela se déroule un matin, je suis avecmon père et ma mère et nous ne sommes plus à la maison, encampagne, mais en ville afin de faire les courses et encore plusprécisément nous sommes à Saintes une petite ville pas très loinde la Rochelle, pour ceux qui ne connaissent pas Saintes. Je ne mesouviens plus vraiment de mon âge par-contre, je suis en capacitéde vous dire que je ne suis pas très vieille étantdonné que c'est un de mes premiers souvenirs et que je n'aipas encore perdu la mémoire. De plus, à ce moment là, je suisfille unique et actuellement je possède un frère et une sœur.Bon... je me souviens que papa est parti prendreun caddie pendant que maman et moi sommes restées à la voiture. Ilfaut dire que je suis un petit peu fatiguée et qu'on vient de meréveiller en plein sommeil alors je tiens à pouvoir retourner dansle pays des rêves rapidement. Du coup, le temps que papa revienne,j'ai attrapé le bras de maman et je me suis collée contre elle,même si cela n'a pas duré longtemps, les caddies sont en face denous, deux rangées plus loin. Une fois mon père revenu, nous avonspris la direction de la grande surface. Je sais pas si c'estdû à mon âge ou à la vieillesse de mon souvenir mais je mesouviens d'un bâtiment vraiment gigantesque, d'ailleurs il est entravaux et nous passons sous une des structures des travailleurs. Une fois a l'intérieur de l'endroit, je me mets devant papa en leregardant droit dans les yeux d'un air vraiment beaucoup, beaucouptrop sérieux, on aurait dit papa lorsqu'il se fâche, sauf que là,je finis par sourire pour enfin, finir par exploser de rire. Papa sebaisse, me prend dans ses bras puis me dépose dans le caddie.Maintenant direction le magasin, sauf que lorsqu'on entre, le sac depapa n'arrête pas de sonner à chaque fois qu'il passe entre lesbornes. Cela m'a beaucoup fait rigoler. C'est enfin, au de là descinq minutes passées à trouver l'auteur qui provoquait cettesonnerie incessante , quenous avançons dans ces lieux. Papa et maman voyagent de rayon enrayon. Pour moi c'est comme si nous nous trouvons sur un bateau depirates navigant et visitant les terres inconnues de ce bâtiment, etlorsqu'on s'arrête c'est pour piller un terrain gorgé deprovisions. Là on se trouvedevant un de ces terrains parmi tant d'autres contenant de multiplespots et objets pour jeunes enfants comme moi. Tous d'un coup, papasurgit avec un des pots que je voyais. Moi, grande pirate, bienélevé, je prend le pot entre mes mains, papa me remercie de mongeste. Puis je pose le pot au font de monnavire, je le considère comme un siège. A la maison lorsque l'on m'offreun tel fauteuil, je l'utilise pour me délaisser de mes impuretés.Alors voilà, c'est fait : le pot est désormais rempli, malgrél'endroit. Pensant avoir fait une bonne action, je prend le pot enmain, souris puis le tendis en criant « ça y est ». Papaattrape le pot malgré l'odeur nauséabonde. C'est à cause decelle-ci que les regards se tournent vers lui, c'est la qu'unesensation de honte l'envahit . Je le vois à son visage. Papa seprécipite en direction des toilettes pour nettoyer le pot pendantque maman fini de boucler les courses.

Cen'est pas le meilleur souvenir de mes parentsmalgré le fait que lorsqu'il est évoqué en famille, c'est ungros fou rire qu'il provoque...

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