Mon histoire, mes motivations (Partie 2) : Peine perdue.

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Me voilà en 4ème. Toujours aussi lassé de ce collège. La routine, je travaille.

Sur YouTube je persévère malgré les critiques. Je devais avoir 200 abonnés il me semble, c'était quelque chose d'énorme pour moi. A l'échelle de YouTube ce chiffre est ridicule, mais pour m'imaginer ce chiffre, je m'imaginais dans un hélicoptère, en hauteur, puis je voyais ces 200 personnes, ces gens qui me suivent, et je me dis " Waaaa... C'est énorme..."

Tout ce passe bien à la maison, enfin comme d'hab, ma soeur toujours aussi relou, mon frère on se gueule dessus mais ça va, mon père à fond dans son taf de D.J, puis ma chère mère qui rentre du travail à 18h et moi qui priait pour qu'elle ne me demande pas d'arrêter l'ordi. Bref.

A l'école, parmi ces 300 élèves, j'espère tout le temps de ne jamais croiser Alaïs dans les couloirs. Mais inlassablement, je la croisais et vu qu'on tenait chacun un emploi du temps, chaque semaine je la croisais. Comme dit plus tôt, j'ai essayé avec beaucoup de filles, toutes aussi belles et gentilles les unes que les autres, mais rien y fait, je n'arrive pas à sortir Alaïs de ma tête ! Putain ! Donc à chaque fois que nous sommes en froid, je me dis qu'il faut l'oublier : " je veux juste son bonheur. Autant rester ami avec elle. " Du coup je me lie d'amitié avec elle puis, je me rapprochais de plus en plus d'elle, les smileys de cœur par SMS et compagnie, puis l'obsession me reprit, je pensais avoir une chance avec elle, et pour la première fois, j'ai pris mon courage à deux mains, ce jour là, je m'en souviens encore, j'étais avec Melvin au Stade de ma ville, on faisait un foot, puis je décidais de l'appeler pour lui dire que je l'aimais. J'étais stresser. Elle a du l'entendre... Aïe. Quoi dire ? Quoi faire pour ne pas paraître débile ? J'avais beau réciter ce que je m'étais dis dans ma tête mais rien ne sort, je suis resté la demeurant sur place comme un attardé. J'avais perdu tous mes moyens. Mais je me suis imaginé les films et les rêves que je faisais, elle et moi... J'étais déterminé. C'était une opportunité, qui était là ! Devant moi ! Je ne devais pas la laisser filer. Pour une fois qu'elle me répondait, elle avait de l'attention pour moi. Et donc je lui ai dit " Alaïs, ça va peut-être te sembler fou, mais je t'aime. Je suis amoureux de toi. Je suis si triste de ne pas t'avoir gardé au moment où nous étions ensemble. Je regrette de m'être fait surmonté par le regard des autres. Je t'aime. Veux tu sortir avec moi ? "   

...Vous êtes fou. Je n'ai malheureusement pas dis ça. J'AURAIS DU. J'ai du lui dire un misérable " Je t'aime, T'veux sortir avec moi ? " 

"...Quel con ! Je suis un gros con ! T'as celle que t'aime, qui t'écoute et c'est la seule chose que tu trouve à dire !? " Et oui. Voila ce que je pensais à ce moment là. Et donc durant 15 secondes un gros blanc régnait sur l'appel téléphonique. Puis un " Non désolé." Suivi d'un ridicule " c'est pas grave ", un " au revoir." et BIP. Fini. Mon pote m'appelait et comme-ci de rien était, j'ai reprit le match de foot. J'ai terminé ma journée en sanglots ce jour là. Cette fille me faisait tellement de bien, à peine mes yeux posés sur elles, et pleins de visions magiques me traversèrent l'esprit, je me voyais heureux avec elle, je me voyais faire ma vie avec elle. TOUT. Mais non. Mon rêve c'est EN-VO-LÉ. 

A l'école la nouvelle à couru, et on est venu me voir. Et Alaïs la première.  Elle venu une nouvelle fois me répéter que rien ne serait possible entre elle et moi. Un nouveau coup de couteau. J'étais mal. J'ai cru que j'allais me foutre en l'air, et encore je suis gentil. Un tas de sombres idées me venaient à l'esprit. Scarification ? Tailler les veines ? Ou bien se noyer dans une baignoire ? Je ne saurais que dire. On dit que l'amour est le meilleur des antidotes ?   Pour moi l'amour c'était l'overdose. " Tu te fais du mal, Terry " me disaient mes amis.  " Ouais, mais cette fille je la kiffe trop, j'arrive pas à m'en défaire... " Je leur répondais.

J'étais en dépression. La pire que j'avais fait. Enfin, plus maintenant, celle qui suivi un an plus tard m'ébranla. Mais je parlerai de ça plus tard. Pas si vite.

Quelques semaines après le râteau, je me liais d'amitié une nouvelle fois avec elle. Décidément. Je suis trop attaché à elle. Comment je fais ? J'en sais rien. Peut-être aimais-je souffrir. Enfin bref, me connaissant, je savais que j'allais me refaire de faux espoirs, donc j'évitais de rester trop avec elle, de trop la regarder, de trop lui parler. Cela a bien marché, un mois ou deux, avant que cette satanée obsession revienne encore me jouer des tours. Détrompez-vous. Je ne suis pas un psychopathe. Mais seulement un gars amoureux, et fidèle. T'sais le genre de mec rare aujourd'hui quoi. Je me suis encore fait avoir, emprisonné. J'arrive pas à me détacher d'elle ! Je l'adore trop. Quelques semaines plus tard, encore, mieux préparé, j'avais pris un peu de muscles, quelques centimètres de haut, une voix qui à muée, et oui, enfin. Me voilà presque viril. Je tentais une énième fois ma chance. J'ai été lui parler en face à face au collège et à ce moment là c'est la première fois, que j'ai vu un de mes rêves se briser en éclats. Elle a refusé. A ce moment là, je l'avais regardé dans les yeux, quelques secondes seulement, elle à du le voir aussi, mon désespoir, un cœur qu'elle avait brisé. Elle voyait ça dans mes yeux. Le pire, c'est que je ne peux pas lui en vouloir, je me mets à sa place, un mec, qu'elle n'aime pas et qui de toute évidence ne l'attire pas, un obstiné, obsédé, jaloux, moche, imparfait, minable.  J'ai ressenti tellement de haine... ENVERS MOI-MÊME. Je voulais sortir de mon corps et me mettre à la place de ce mec métisse qu'elle aimait tant ! Cette haine me rongeait au plus profond de moi. 

Il faut que je me fasse à l'idée. Je croyais en mon potentiel, à la persévérance. Que si je persévérais, elle ouvrirait les yeux sur moi, et accepterai de tenter quelque chose avec moi et peut-être même, tomber amoureuse de moi. Mais non. C'est que dans les films que ça arrive. Terry, réveille-toi. Elle est trop bien pour toi c'te meuf. 

Ou bien, seconde alternative : Tu mérite mieux... 


Alaïs, tu m'en à fais drôlement baver. Je t'ai aimé d'un amour tellement intense, un amour que jamais je n'avais donné à toute mes petites copines qui ont croisé ma route. Je t'ai toujours dans un coin de mon cœur. J'arriverai jamais à t'oublier. 

Je t'oublierai seulement au moment où LA fille qui m'est destiné sortira de sa cachette. 

Mais encore faut-il que je la trouve...Cette fille. Pour l'instant, mieux qu'Alaïs, je ne connais pas. 


-Voila la fin de cette seconde partie, j'espère qu'elle vous aura plu, tout est sorti du coeur. Et encore une fois, ne jugez pas. MERCI.

Les infos sur la suite à venir sur mon snap : terrymlr

D'ici là portez-vous bien. 

-Terry

Ma chaîne YouTube : https://www.youtube.com/c/TerryMLR





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⏰ Last updated: Dec 19, 2020 ⏰

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