Chapitre 1

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Il vaut mieux vivre avec des remords qu'avec des regrets.

Pourtant chaque matin, je me lève en tâchant d'essayer d'imaginer ma vie si j'avais étais différente à certains instants. Ne serait-ce qu'avec mes proche... Une personne en particulier, la chaire de ma chaire. Je n'ai pas été parfaite et je le regrette tous les jours. Personne n'est parfait me dirait-on. Mais moi j'ai tout, mais alors tout gâcher.

Il y a 16 ans de cela, j'ai vécu le plus beau jour qu'une femme peut elle seule vivre. J'ai mis au monde un enfant. Une petite fille adorable, un très beau bébé, ma petite crevette à moi. J'avais donné la vie à une petite Elena. J'avais décidé avec Arthur, son père, de ce prénom car sa signification allait bien avec notre petite poupée : «éclat du soleil ». J'avais d'ailleurs lu que les Elena se distinguaient par leur courage, par leur dynamisme ainsi que leur persévérance. C'est ce que fût mon adorable enfant les années qui suivirent. De jour en jour, notre fille s'épanouissait, elle était gentille, aimable, à l'écoute des autres... Elle avait vraiment tout pour plaire. Les gens qui l'a croisées l'adoraient. Cette petite brune aux yeux bleus et aux joues roses faisaient tomber le monde à ses pieds. Elle n'avait pas une once de méchanceté en elle et ne cherchais jamais à manipuler les gens malgré son pouvoir de persuasion incroyable. Certains la jalousaient parfois, d'autres pouvaient être méchants, mais jamais elle ne se défendait ou ripostait aux commentaires négatifs. Elle avançait avec ceux qu'elle aimait. Elena essayait toujours de rendre les gens heureux. Elle adorait faire des dessins pour les offrir. J'adorais parfois aller me coucher et découvrir un dessin sur mon oreiller. Quand Arthur et moi nous nous disputions, elle prenait une grande feuille et écrivais que nous ne devions pas nous fâchaient parce que ça la rendait triste. Ça nous faisait rire car comme elle était petite, elle ne savait pas écrire correctement et écrivait phonétiquement. C'était des moments aussi simples qui rendaient ce petit bout incroyable et unique. Il était aussi agréable de la voir et l'écouter jouer. Elle débordait d'imagination. Son jeu préféré était de sauter sur les canapés et les fauteuils. Elle disait que le sol était en lave et qu'il ne fallait pas qu'elle tombe ou qu'elle ne le touche. Et elle sautait, comme ça durant de longues demi heure, car ensuite elle changeait de jeu. Elle ne savait pas tenir en place. La première fois qu'elle avait essayer le vélo sans roulettes, elle était tomber une dizaine de fois, mais pleine de courage et d'énergie, elle ne pleurait pas, se relevait, remontait sur son vélo et continuait jusqu'à ce qu'elle y arrive. C'était une enfant dynamique et qui aimait réussir ce qu'elle entreprenait. Elle était aussi très douée quand il s'agissait de faire des bêtises et nous faire tourner en bourrique. Mais elle s'excusait toujours et avec sa petite frimousse, on ne pouvait pas lui en vouloir bien longtemps. Une enfant incroyable je vous dit ! Vous pouvez me dire que j'abuse, qu'aucun enfant n'est parfait et que je la valorise car c'est ma fille, mais je n'aurais changer ce qu'était ma petite bouille d'amour pour rien au monde. Jamais. Elle était adorable.

Un être doux et gentil, dont bien des gens ont réussi à profiter de cette gentillesse sans faille. C'est au collège que son caractère avait commencé à changer, pourtant je ne m'en été pas plus souciée que ça. Pour mon mari et moi, ce n'était qu'une crise d'adolescence. Rien de plus. Mais c'était bien plus que cela, et nous l'avions appris bien trop tard. Avant qu'elle ne rentre au collège nous avions déménagé. Et je ne l'ai appris que récemment, mais c'est à partir de là que sa vie a commencé à basculer. Elle était devenue une autre jeune fille, que je n'arrivais pas à cerner. Elle répondait, ne souriait pas. Elle était devenue une enfant monotone, elle ne profitait de rien. Elle n'aimait plus aller au collège, et quand j'y repense je me dis qu'en fait elle n'avait jamais aimé ça. Ses notes ont commencé a chuter en quatrième. Avant cela, c'était une bonne élève. Mais le collège, c'est une autre étape de la vie. Et elle ne connaissait personne. Elle s'était fait des amies, mais peu. Elle rentrait à la maison, sans un sourire, sans une parole, sans un regard... Elle s'enfermait. Certains soirs, elle venait dans ma chambre, lorsque Arthur travaillait de nuit. Elle me faisait un câlin et finissait par s'endormir dans mes bras. Quelques fois, il lui était arrivé de sangloter, au début elle me disait qu'elle en avait marre, que quelques accumulations lui pesaient sur la conscience, mais elle ne m'en avouait jamais la cause. Puis, plus le temps passait, moins elle me parlait et elle arrêtait même de venir. Elle s'était renfermée sur elle même. A son entrée en troisième, nous lui avions payer quelques séances avec un psychologue. Ça lui avait fait du bien. C'était pendant les vacances. J'avais réussi à retrouver ma charmante petite fille . Malheureusement, les vacances, ce n'est pas éternel. Et en peu de temps, elle était redevenue une jeune fille que je ne connaissait pas, dure et impassible.



Elle est partieWhere stories live. Discover now