Chapitre 1

16 2 0
                                    

Pdv Kayla

Encore une fois... Je suis là dans les toilettes du lycée par terre, pleine de sang et de bleus. Je ne comprends pas ce que j'ai pu faire à ces filles. Ah vous ne devez pas savoir de qui je parle et bien je parle des trois "populaires" de ma classe, vous savez ces filles qui ce prennent pour des reines alors qu'elles ne font que critiquer les autres, les rabaisser mais elles s'attaquent plus violemment à moi sans que je sache pourquoi.

J'essaie de me lever mais je n'y arrive pas je pense qu'elles ne m'ont pas raté pour le coup. Je me déplace assez pour être assise contre le mur et constater l'étendue des dégâts, je devrais garder la plupart de mes blessures pendant une semaine encore une fois.
Après avoir passé une bonne dizaine de minutes à ne pas bouger pour ne pas me faire trop mal, je décide d'essayer de me lever, ce que j'arrive à faire avec beaucoup de difficulté. Je me dirige vers la porte tout en boitant, quand j'arrive à la porte je tends la main vers la poignée de porte, je m'imobilise guettant le moindre bruit venant du couloirs. Comme je n'entends rien je décide de continuer mon avancé. Je me suis décidée à aller à l'infirmerie pour soigner mes plaies profondes et éviter qu'elles s'infectent. J'ai marché tout doucement à cause de ma jambe, heureusement je n'ai croisé personne, je ne l'aurais pas voulu encore moins un professeur. Heureusement pour moi seule l'infirmière est au courant que je suis un bouc-émissaire. Elle essaye de m'aider, seulement tout ce qu'elle peut pour moi c'est de me soigner. Quand je rentre dans l'infirmerie je la vois se précipiter jusqu'à moi, effrayée, et heureusement parce que je me sens vaciller et perdre connaissance.

Je me sens pas bien, il fait chaud j'essaie de quitter cette chaleur étouffante. En ouvrant les yeux je ne reconnais pas l'endroit où je suis, je me relève pour pouvoir observer, seulement une douleur me tiraille et je pousse un cri à peine étouffé. Je me rallonge, ayant beaucoup trop mal, c'est là que je me souviens que je suis à l'infirmerie et évidemment je me rappelle pourquoi j'y suis. J'essaie à nouveau de me lever et j'y arrive tant bien que mal, j'avance vers les rideaux et les entres ouvres. J'aperçois l'infirmière, je me rapproche et vois des cheveux bruns au loin. Elle semble en pleine conversation, je m'arrête donc en essayant de ne pas me faire repérer, heureusement je suis encore loin et cachée derrière un rideau, je tends l'oreille en essayant d'écouter :
- "Alors comment tu te sens aujourd'hui ?" À la voix j'en déduis que c'est l'infirmière qui pose la question.
- "À vrai dire je me sens lassé de ce monde vraiment."
- "Il ne faut pas dire ça tu vas t'en sortir ce n'est qu'une question de temps."
- "Vous savez je ne me sens plus à ma place actuellement."
- "Mais tu le sais que tu n'es pas seul, souvient toi que Matthew est là et que d'autres le sont aussi et certains sont plus proches que tu ne le penses."
- "Je ne sais pas trop, je ne pense pas. Bon je vais y aller avant que Matthew ne retourne le lycée en ne me trouvant pas. Au revoir."
- " Au revoir Léo, n'hésite pas à revenir."
J'entends des pas s'éloigner et une porte claquer, puis j'entends à nouveau des pas et je sens le rideau être tiré puis je vois l'infirmière avec un grand sourire aux lèvres :
- "Alors tu nous as entendu ?"
- "..... Je suis désolée, je ne voulais pas écouter."
- "Ne t'en fais pas, il ne t'a pas remarqué. Bon comment tu te sens ?"
- "Et bien à part ma jambe qui me fait souffrir, je vais bien si on peut dire ça comme ça."
- "Je vois. Je préfère que tu restes ici le temps que ta blessure te fasse moins mal."
- "Très bien."
- "Au fait, quelqu'un nous a ramené ton sac."
- "Ah merci bon je vais retourner sur l'un des lits pour reposer ma jambe dans ce cas."
- "Très bien je vais m'absenter quelques heures."
- "D'accord."

Je me déplace tout en boitant en même temps que l'infirmière quitte la salle, je me pose sur le lit sur lequel j'étais quand je me suis réveillée puis attrape mon sac et l'ouvre :
- " C'est étrange je ne trouve pas mon carnet."

Encore une fois Où les histoires vivent. Découvrez maintenant