Second life

Prologue; Alice

Ses dents mordaient mon cou, m'arrachant un gémissement incontrôlé, frivole. Je sentais ses mains sur mon corps, ses lèvres sur mon cou et ses cheveux caressant ma joue. Sous ses mains agiles, je n'étais plus que plaisir et gémissements. Lorsqu'il releva la tête pour me regarder, je ne vis point les yeux de mon copain, non, je vis les yeux bleu d'un homme que je ne connaissais pas. Avant que je ne puisse repousser cet inconnu, il replongea sa tête dans mon con et je sentis ses crocs transpercer ma chair pour boire le sang coulant abondamment de la plaie béante.

Je me redressais en hurlant, passant mes mains sur mon cou à la recherche d'une quelconque plaie, d'une quelconque blessure pouvant s'apparenter à une morsure. Je reprenais doucement mon souffle, quand les bras de Cameron vinrent m'entourer.

-Chérie, qu'est-ce qu'il se passe ?me demanda-t-il de sa voix encore enrouée par le sommeil.

-J'ai fais un terrible cauchemar...Désolé de t'avoir réveillé, répondis-je en le laissant m'entraîner dans ses bras pour me rallonger.

-Tu veux me raconter ?

Je secouais la tête, posant ma tête contre son torse avec une seule idée en tête, me rendormir et finir ma nuit pour ne pas être trop fatiguée en cours demain.

*^*^*^*^*

Je refermais la porte de mon casier, quand je vis ma meilleure amie cachée derrière. Je sursautais et lui lança un regard de colère.

-Lizabeth! Je t'ai déjà demandé de ne pas me faire sursauter !lui dis-je en essayant de paraître en colère et en commençant à marcher.

-Roooh, tu n'as aucun sens de l'humour Alice ! C'est à se demander ce que Cameron peut bien te trouver, lança-t-elle à la blague en me suivant.

Comme s'il avait entendu son nom, Cameron apparut à mes côtés et posa son bras sur mes épaules. Je lui souris, sourire qu'il me rendit, sans pour autant cesser de marché. Trop concentré sur le magnifique visage de mon copain, je ne vis pas l'homme qui arrivait droit sur moi, comme il ne semblait pas me voir non plus. L'inévitable arriva, je rencontrais violemment son torse. Un peu déboussolé, je ne remarquais pas que sans prendre la peine de s'excuser ou même de me lancer un regard, l'homme continua sa route. Alors que Cameron s'inquiétait de savoir si j'avais mal à quelques endroits que ce soit, Lizabeth avait suivie l'homme en question et l'avait attrapé par l'épaule, il se retourna et lui lança un regard d'indifférence. Dès que je vis l'homme, je reculais jusqu'à ce que mon dos rencontre la rangé de casier derrière moi, portant ma main à mon cou. Mon copain réalisa rapidement mon malaise, me questionnant sur mon trouble soudain, alertant ma meilleure amie qui libéra l'homme qui s'empressa de continuer à marcher. Mes deux compagnons me demandèrent si je voulais me rendre à l'infirmerie, je déclinais l'invitation et nous pûmes nous rendre à notre premier cours, anglais. La porte de la salle de cours franchi, moi et Lizabeth nous dirigeâmes vers notre place, Cameron pour sa part resta avec ses amis, Sam et Caleb. Je posais à peine mon sac que déjà une boule brune bondissait sur ma meilleure amie et moi. Nous lui sourîmes, bien que mon sourire ne sembla pas satisfaire Lizabeth qui me lança un regard d'inquiétude, alors que moi j'écoutais Maeva qui parlait à une vitesse ahurissante, comme à son habitude. Malgré la rapidité de son débit de parole, je pus comprendre qu'elle nous parlait d'un nouveau, un certain Gregory, qui venait tout droit des États-Unis. Elle nous le découvrait comme étant un bel homme brun, aux yeux verts et à la peau matte. Au moment où elle commença à me parler de l'autre nouveau, Victor il me semble, le professeur entra et lui demande gentiment de retourner à la place assignée, soit au côté de Zoey, la peste de l'école. Monsieur Charles nous salua, lorsqu'on toqua à la porte. Avant même que notre professeur ne puisse dire quelque chose, le directeur entrait dans la classe suivit de deux jeunes hommes dont je ne vis pas tout de suite le visage. Nous nous levâmes pour saluer le directeur, qui nous invita à nous rasseoir, chose que nous fîmes et ce ne fut qu'à ce moment que je vis le visage de l'homme qui m'avait percuté, je me figea alors sur place.

-Alice, qu'est-ce qui ne va pas ? Tu n'as pas l'air bien, s'inquiéta ma meilleure amie.

-Lizabeth, cet homme, celui du couloir..., commençais-je d'une voix tremblante.

-Victor ? Celui qui t'a percuté dans le couloir ? Qu'est-ce qu'il a ?me demanda-t-elle confuse.

-Je pense que je l'ai vue en rêve...et il était dangereux...

À ce moment même, Victor leva ses beaux yeux bleu vers moi, en fronçant les sourcils, comme s'il m'avait entendu.