La Chasse

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Cela fait déjà trois heures que je suis dans la forêt. On m'a dit qu'un loup-garou rôdait dans le périmètre. Quelle idée d'avoir raconté à tout le village que j'étais chasseur de loup-garou ? Tout ça, pour m'accorder les faveurs de la fille du boulanger. Je ne peux pas faire demi-tour sinon c'est eux qui vont me tuer. Avec un peu de chance ce ne sont que des simples loups et le village ne fait que s'inquiéter pour rien. Le problème c'est que depuis que je suis dans la forêt, je ressens comme une présence. Cela ne m'indique rien de bon.

Je continue d'avancer calmement ma bougie à la main, en priant pour qu'elle ne s'éteigne pas. J'entends des pas autour de moi, le moindre bruit me fait sursauter, j'ai cru entendre des grognements. Cela doit sûrement être le stress. Je garde tout de même mon pistolet fébrilement près de moi. Je ne suis même pas sûr qu'il me soit d'utilité face à un loup-garou. Ce n'est qu'un simple pistolet à barillet que j'ai acheté pour une bouchée de pain. Je ne l'ai encore jamais utilisé. Les buissons à ma droite semblent bouger. Je m'en approche doucement pour ne pas me faire repérer par la possible bête sauvage qui en surgirait à tout instant. Néanmoins je marche malencontreusement sur une branche.

Je n'attends pas de voir ce qui arrive. Je prends immédiatement mes jambes à mon cou. Dans ma course je fais tomber ma bougie. Je ne peux pas avancer dans l'obscurité, je la récupère immédiatement. Je sors mon briquet et la rallume. Dans le reflet de la lumière un immense loup aux yeux rouges vifs me fixe, les yeux emplis de malice et d'appétit. La bête souffle sur la flamme et l'éteint. Je me fais directement saisir par le cou. Je sens les griffes du monstre pénétrer ma peau.

Avant que je puisse réaliser ce qui m'arrive, il me saisit le bras gauche et me l'arrache d'une violence extrême. Je saigne abondamment, la douleur est insupportable. Je remarque que l'odeur du sang excite mon assaillant, j'ai l'impression que ces yeux en sont d'un rouge encore plus intense. Le monstre se met à renifler ma plaie avec envie. Il est déconcentré et j'en profite pour dégainer mon arme et tirer une balle dans sa poitrine. Le loup surpris me lâche.

JE DOIS COURIR.

J'accélère plus que jamais, mon corps rempli d'adrénaline. Une adrénaline qui me permet la douleur de mon membre manquant. J'ai l'impression de courir très longtemps. Je finis par voir au loin la sortie de la forêt, je me dis : « Ça y est tu en es sorti. » C'est alors que j'entends des bruits de pas rapides. Puis d'immenses griffes traversent mon ventre. Je m'effondre et contemple la sortie que je n'atteindrai jamais.

Ce matin une jeune femme semblant épuisée et couverte de terre rentre dans la boulangerie. Elle a un goût de sang dans la bouche il lui faut quelque chose pour enlever ce goût ferreux. Elle s'adresse au boulanger :

- Coucou, tu as quelques choses à me donner ?

- Bien sûr tout ce que tu veux ma fille.

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Hey !

Petit texte en attendant le chapitre 11 d'Allister, j'espère que ça vous plaira. 

Salutation à ce qui me découvre avec ce texte, si vous aimez la fantaisie je vous invite à lire mon autre histoire Allister et à me donner vos avis ;D

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⏰ Last updated: Jan 14, 2018 ⏰

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