Silence

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La nuit est tombée, une nuit épaisse d'été. Il fait beaucoup trop chaud pour ne pas ouvrir les fenêtres, alors presque tous les habitants dorment, les rideaux volants sur la douce brise de vent. La lune gibleuse grise éclaire doucement les rues de sa pale lumière ; donnant aux pavés un côté lugubre et triste. Le hululement des chouettes de la foret d'à-côté ne rendait pas l'endroit plus agréable.  

Deux amoureux marchent dans la rue, heureux et délicats. Tout leur est beau ici, ils sont nouveaux et ils ne savent rien de cette étrange ville. Le reflet de la lune dans une flaque d'eau est troublé quand la femme passe son talon dedans, leurs paroles sont discrètes. 

Le ciel est dégagé, montrant les étoiles blanches pures qui contraster violemment avec le noir profond. La lune grise était énorme, était-elle trop proche ? Aucun nuage qui se ferrait pousser par le vent, qui l'enverrai loin au dessus d'une autre ville, rien, juste le noir taché de blanc et de gris du ciel. 

Tout est doux cette nuit, il fait vraiment chaud. Malheureusement, cette chaleur n'aide pas à trouver le sommeil et certains habitants ont du mal à s'endormir. Thomas n'arrive à dormir sur l'ordinateur, alors que Damien râle pour qu'il vienne au lit avec lui ; alors le plus grand le soulève et le jette sur le lit. Le bouclé râle mais est coupé par un baiser fiévreux de son copain, il y participe en collant son corps contre celui du plus grand. Le plus frêle vient doucement enlever son short et sa chemise pour s'enfoncer dans le lit, et voulant ce coller à Damien malgré la forte chaleur. 

Damien ne s'endormit pas, trop occupé à faire plaisirs a Thomas, ils jouaient sur la console, dans leur lit. Thomas avait râlé et commencé à bouder parce qu'il n'avait pas envie de dormir et il faisait beaucoup trop chaud pour faire des choses coquines avec son bien-aimé. Alors, deux manettes dans leur mains, ils jouaient, se donnant des défis qui finiraient bien par de choses plus sérieuses. 

Maxime profite de la nuit chaude pour lire un livre d'horreur sur sa terrasse de sa jolie petite maison, pendant que son meilleur ami prend un bain. La douce fraîcheur de la brise fait voler les cheveux bruns du docteur. Il sirote un verre d'alcool bien frais pour se rafraîchir de la chaleur horrible que la nuit avait installée. Enfin, les nuits avaient un air épais et chaud, rendant presque impossible à se relaxer. Cyril, ferme ses yeux, profitant de la musique qu'il avait mit, un morceau de Rock.

Maxime frissonnait, à cause du livre et non du vent. Le livre était terrifiant, il racontait l'histoire d'un village attaqué par des monstres horrible et velus, probablement des loups-garous ; tuants et se nourrissant de chaire humaine. Les détails des scènes n'étaient guère jolis, souvent trop graphique. Il s'imaginait si cela était vrai, quel horreur, quel malheur. 

Cyril jouait avec ses doigts dans l'eau, faisant de la mousse qu'il laissait tomber sur sa peau. il ne serait la raison mais il a un mauvais pré-sentiments. Bref, il secoue cette idée, comme un frisson secoue son corps. L'eau fume doucement, il ne peut s'empêcher de prendre des bains brûlant malgré la forte chaleur de l'air ambiant. L'air était déjà lourd et chargé. Il lâche un profond soupir de relaxation quand il ajoute un peu d'eau fraîche.    

Jordan, souvent surnommé Guzz, venait de rentrer de son travail, avait croisé le couple de tout à l'heure et s'installa dans le canapé avec sa copine. Elle était clairement fatiguée, près à s'endormir sur l'homme aux taches de rousseurs. Il part se laver pour faire passer sa journée chiante et longue qu'il eut à la banque. La jeune femme vint le rejoindre, amoureusement ; ils s'aiment. 

Kevin, le meilleur ami de Guzz était allongé sur son lit, le ventilateur directement dirigeait vers son corps nu, il était en train de regarder un film. Calmement, il profita pour choisir un jeux à faire avec Jordan qu'il avait vu pendant sa pause, pour manger avec. Il s'ennuyait maintenant qu'il ne pouvait plus bouger, il avait brisé son genoux. Rester assis, ou allonger et tenir sur des béquilles en plastique et en fer ; c'était sa journée au complet depuis quelques jours. 

Il s'était brisé son genoux avec Valentin, celui-ci lui avait demander d'essayer une nouvelle rampe pour débutant. Malgré le fait que Kevin arriver à tenir sur un vélo, il ne résista pas à la rampe, il s'envola, pour s'écraser violemment. Le genoux brisé, heureusement, ce n'était qu'un os déplacé et fissuré et une torsion des tendons rotuliens et du quadriceps. Et que ce n'était pas tout la jambe qui était brisé. Maxime leur avait fait la morale au deux hommes, leur criant presque dessus, il agissait un peu comme un papa. 

Valentin dormait déjà, il avait travaillé toute la journée. Son travail consister souvent à rester debout, faire des aller-retours dans les rayons froids et chauds, reposer des aliments ou autres objets sur les étagères. Courir à la caisse, manger rapidement parfois pas assez suffisamment et devoir faussement sourire aux clients qu'il devrait juste exposer leur nez dans le comptoir. 

Ses nuits étaient mouvementés, des terreurs nocturnes. Un rêve dans un rêve qui est lui-même dans un rêve, ou une distorsion de la réalité qui lui était trop forte même pour une personne extrêmement créative. Mais des rêves à répétition lui hantés le crâne, le faisant presque halluciner la journée quand il est seul dans sa boutique. A entendre des grognements monstrueux,  des bruits de pattes énormes et vernit d'ongles pointus, des pleurs ou des cris. Il commençait à perdre la boule s'il ne dormait pas bien ou pas assez. La peur lui rongeait les idées doucement, creusant un nid douillet. 

Jordan était l'inverse des autres, ils rentraient du travail ou en étaient sortit depuis longtemps, lui il y partait. Habillé de noir, il était plutôt joli garçon. Il travaillait dans un bar, derrière un bar, il servait des verres à des habituels comme à des inconnus. L'alcool coulait doucement, il en avait pleinement. La musique forte était aussi ceux de son choix, il adorait la musique. Quand il n'y avait personne il dansait, ou pendant qu'il nettoyait le sol à cause de quelques jeunes qui ne tenait même pas petits deux verres de vodka ou quand il y avait le joli garçon ou la jolie fille qui l'invité à danser avec lui, à la fin de la nuit. 

C'est comme ça que cet été maudit allait commencé, de façon calme et parfaite. Mais tous n'étaient pas encore prêt ; il manquait juste un détail qui changerait toute l'histoire. La lune et sa beauté. 



ThiercelieuxOù les histoires vivent. Découvrez maintenant