L'ancien grand flic

Chapitre 1: Retour sur une vie

Aujourd'hui assis dans mon rocking-chair je médite et je reviens sur ma vie pendant que je sirote un énième whisky en fumant toujours le même join et en regardant encore ses émissions complètement nul qu'on a déjà vu des milliers de fois. Je me rend compte peu à peu que ma vie n'a plus de sens mais bon quel sens voulez-vous que je lui donne. Me reste-t-il une raison de vivre?

C'était il y a quinze ans, moi et mes camarades faisaient tout pour retrouver un certain Pablo Escobar. Nous étions des flics, des vraies flics, la police non corrompue en Colombie autant vous dire que c'était par monnaie courant. Je n'ai eu qu'une seule fille et je faisais en sorte qu'elle ne manque de rien, qu'elle ait toujours de quoi manger et boire. Qu'elle soit en bonne santé c'est tout ce qui m'importait. Je ne sacrifiais pas ma vie de famille et je ne restais pas toute la nuit au bureau pour tenter de croiser les indices qui nous permettraient d'arrêter Pablito. Je préférais m'occuper de ma fille et vous me direz que j'ai bien raison n'est ce pas?

Elle s'appelle Katia et elle a les yeux bleus de sa mère Lydia qui nous a malheureusement quittés abattus par des voyous. Comment peut-on faire cela à une femme? L'homme n'a pas de pitié. Et moi je n'implore jamais la sienne. Un jour ma fille ne se sentait pas bien elle avait beaucoup de mal à respirer et parlait avec beaucoup de difficulté et je décidai donc de l'emmener à l'hôpital. Mais là les médecins ne furent pas très rassurants et disaient qu'elle devrait subir une greffe des poumons mais que cela coûterait très chère et que sent l'argent il ne pourrait pas l'opérer et encore moins la garder à l'hôpital.

 Pendant longtemps j'ai réfléchi a la manière de réunir cet argent, alors que j'étais de plus en plus pris avec l'affaire Escobar ayant accepté un poste plus haut placé qui me permettait de gagner plus mais ce n'était toujours pas assez pour payer les frais d'hôpital. Comment pourrais je faire? Ayant peu de famille et qui de plus ont fui Bogotá à cause des violences personne ne pouvaient m'aider ! Moi je stressais à l'idée que je puisse perdre ma fille sans cet argent!

Mais un jour je suis tombé sur un appel suspect au bureau ! On me dit qu'une personne a des renseignements non négligeables sur Escobar qui pourrait nous amener à le choper! Il y avait ma fille et aussi toute la Colombie c'était un sacré fardeau et je ne savais même pas si j'avais la force pour porter ce fardeau. On me dit qu'il est à Cali retrouver d'autres parrains pour une réunion extrêmement importante. Si je m'y rendais j'avais moyen de faire tomber plus d'une tête, je décidais d'y aller avec seulement deux hommes de confiance. On ne devait pas déployer l'armée par peur de les apeurer. Ils étaient comme des liens en cage et le chasseur les effrayaient. 

J'étais comme un fou, au moins cinq ans que l'on traquais ce fumier. Il payait rien pour attendre enfin presque... Moi et mes deux hommes, nous étions dans le centre-ville de Cali et comment vous dire comme cela était pesant alors que nous empruntions la route qui devait nous mener à lui. C'était un lundi soir et nous tournions vers une impasse au bout d'une petite rue étroite lorsque soudain deux pick-up nous encerclent avec à leur bord des hommes d'Escobar ayant la gâchette facile. 

Deux coups de feu retentirent et c'était la fin pour mes deux camarades qui étais avec moi dans la voiture. On m'asséna à ce moment précis un coup derrière la tête m'assommant donc au passage. Lorsque je me réveillais au moins trois heures plus tard j'étais attacher à une chaise et bail Loner dans une cave humide est sombre entourés de deux sicarios qui avait leur arme pointée sur moi et à ce moment là un homme qui se faisait appeler Tony cria : PABLO ! PABLO! PATRON IL EST RÉVEILLER! 

 Et là un homme obèse en chemise blanche, mal rasé arriva dans la pièce toute l'image que je me faisais du mal en personne et cela m'étonnait donc guère. Il arriva près de moi et la discussion commençais