L'homme à cet âge-là, ne connaissait pas la sagesse du feu et le réconfort de sa chaleur, il ne voyait que sa forme indomptable et dévastatrice. Ce feu tant détesté était l'oeuvre de cette force indompté qu'ils vénéraient depuis tant d'années. Cet air glacial les les combattaient sans réussir à les dépasser. Et ces hommes acceptaient sans résister de chasser, de cueillir,de manger accompagné de cette nature froide et sans pitié. Mais ils savaient que de ces temps gelés sortait obligatoirement un air plus clément.
Seuls, tel une meute de loup cherchant désespérément une piste pour trouver de la nourriture dans cette nature désertique inhabitée. Ils marchaient désormais en quête d'un territoire hospitalier pouvant les accueillir avec générosité.
Mais en ayant de la peau de bison déchiré comme couverture et des pieds devenus inutilisables à force de se confronter à la neige gelée sans protection contre cette bête insoumise nommé : "Univers", il était difficile d'y arriver.
Ils avaient atteint l'harmonie parfaite avec la nature, le groupe se concentrait pour économiser de l'énergie à chaque battements de coeur, à chaque inspirations, à chaque pas. Et c'était à ces moments là qu'ils étaient le plus attentifs aux moindres bruissements, aux moindres craquements, car ce silence profond était le signe que la nature était de leur coté et il fallait que ce "tout" soit le plus long possible pour survivre dans ce territoire inconnu.
Mais quand il y avait du silence, il y avait du bruit autre part car sans cela le silence n'existerait pas.
Cette logique était encrée dans leurs esprits, alors le groupe ne se plaignait jamais même dans les pires situations, il leur suffisait d'accepter leur problème, d'y remédier et de continuer leur route insouciante vers la survie de leur peuple.
Mais seulement, il n'étaient parfait, certains se révoltaient à cause de leurs envies différentes des autres ou à cause de leurs égocentrisme. Personne, personne ne pouvait survivre tout seul, c'était une vérité.
Cette force cachée leur avait donné la solution pour survivre dans ces terres inhospitalières et ils ne devaient pas sous estimer cet atout : l'ensemble.
Car tout était relié par cette force et cette force était ce tout.
Mais peu à peu les hommes avait oublié cette force lumineuse qui avait instruit tant d'homme auparavant. Cet être, ce "tout" qui les aidait avait fini par se cacher de ce monde délabré pour les pousser à comprendre leurs erreurs passées.
