Le début de la folie

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Je n'ai pas peur d'aimer, je ne ressens aucune peur fasse à l'homme et à ce qu'il pourrai me faire, je n'ai peur de personne. J'ai peur de moi, je me détruis seule, aucunement besoin des autres. Chaque nouvelle relation est un déchirement de moi-même, perdue entre mon coté obscure et ma vraie personne. Je ne dirai pas le démon car c'est bien pire. J'ai une impression d'être le jour et la nuit, le feu et la glace, c'est horrible car je suis l'opposé de ma personne, ça peut paraître fou, il est vrai que je suis folle... À vrai dire quand j'ai tout perdu j'ai appris à le connaître, à l'aimer ce côté obscure sans lui je ne sais pas si je serai a vos côté aujourd'hui. J'ai aimé faire ce que je voulais, avec qui je veux, être une garce, m'amuser des hommes, inverser les rôles. J'ai pris goût à ce sentiment de puissance, être en position de force, détruire le cœur des espèces que de nos jours nous
appellons« hommes », pourtant je ne vois pas de grande différence avec l'espèce animale, la colère prend possession de mes pensées excusez moi. J'aime être aussi froide que la glace, rien ne bat à l'intérieur, aucuns sentiments hors mis ce sentiment d'indifférence qui est devenue mon meilleure ami. Je pense que c'est lui que j'aime, mon autre côté, le jour où je le perdrai je serai aimée et prête à aimée ce que je ne veux pas. Je ne veux plus jamais voir l'impasse, d'avoir tout donné à une personne qui me laissera tomber au final. Je me sens ailleurs, loin, mon sourire en dit long, il ne me quitte plus mais si jamais quelqu'un en connaît la raison, ah ah il ne m'approchera plus jamais, si seulement je pouvais...moi aussi je m'en éloignerai. La folie est devenue un rythme de vie, le monde a l'envers, les pieds qui sont loins très loins de la terre. Devenir noire de l'intérieur n'a pas été intentionnel, c'est ce truc horrible que vous appelez euh l'enfer ... non pardon la vie. Maintenant que je ne lui suis plus dépendante là je me sens « vivre ». J'ai perdu tout ce que j'avais mais ne soyez pas inquiet la vie s'en est chargée seule et m'a arraché l'essentiel. L'essentiel, de ce qu'une personne a besoin pour être saine d'esprit. Je suis dépendante de ma propre personne, de ma propre méchanceté, le jour où elle cessera de battre en moi je mourais instantanément.
Revenons en à quelque chose de plus censé. J'essaye de me faire à l'idée qu'un jour je puisse redonné ma confiance à un homme où même essayer de l'aimer, ce qui me paraît compliqué quand un coeur à cessé de fonctionner depuis bien longtemps. J'ai appris à vivre seule, à ne plus avoir de « sentiments » c'est si futile, j'ai appris à n'être dépendante de rien, à pouvoir mourir à n'importe quel moment sans aucune crainte. Et ne vous souciez pas des personnes qui pourraient en être tristes, elles n'existent pas ou plus du moins.

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⏰ Last updated: Apr 24, 2018 ⏰

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