I : « Bienvenue à la maison chéri ! »

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Alphonse Areola ne pouvait se tenir tranquillement. Nous sommes le 16 juillet, et dans quelques heures il sera en compagnie du Président de la République.

Comme tous les autres joueurs, il était impatient de voir le palais de l'Élysée de ses propres yeux. Il voulait aussi remercier les supporters sur les Champs Élysée, l'euphorie de la victoire ne l'ayant pas encore délaissé.

Le voyant signalant la descente imminente de l'appareil s'alluma, et Alphonse était plus impatient que jamais.

Ils arrivèrent sur les Champs, et honnêtement, tout n'était que joie pour lui. Célébrer avec les supporters, puis avec le Président, juste inimaginable. Le repas fut copieux, et chanter la chanson de N'Golo Kanté devant une masse grouillante de supporters enflammés fut l'un de ses meilleurs souvenirs.

Alphonse rentra bien tard chez lui. Il était dans la chambre de sa fille Ayleen-Grace qu'il bordait, pendant que sa femme faisait la même chose pour la plus petite.
Quand elle fut endormie, il sortit sans faire de bruits de la chambre, et vit que Marion était déjà dans la salle de bains, se brossant les dents. Il la rejoignit, et commença lui aussi à prendre soin de son hygiène buccale. Une fois la tâche finie, il alla dans sa chambre, où l'attendais sa chère et tendre épouse.

Il s'allongea à côté d'elle, et la pris dans ses bras. D'humeur joueuse, Marrion effleura du bout des doigts la peau café de son mari, qui frissonna de plaisir sous l'effet des caresses. La jeune femme continua, et remonta sa main jusqu'au visage d'Alphonse. Elle effleura ses lèvres, avant de se mettre sur ses coudes pour pouvoir embrasser son homme. Le gardien répondit avec conviction au baiser, ce qu'il n'avait pas fait depuis longtemps. Surprise, Marrion s'arrêta quelques secondes, avant de reprendre de plus belle en se mettant à califourchon sur lui. À bout de souffle, elle fit une pause pour glisser, d'une voix sensuelle, à l'oreille de son mari :

« Bienvenue à la maison chéri ! », avant de reprendre là où elle s'était arrêtée.

La nuit fut courte pour notre couple, et ce fut les deux petites filles qui les réveillèrent pour qu'elles puissent manger le petit-déjeuner.

Les coudes sur l'îlot centrale de leur cuisine à l'américaine, Alphonse regardait d'un air tendre sa femme s'atteler à faire des pancakes, et ses deux filles se barbouiller de Nutella. Il sourit, se disant qu'il y avait bien longtemps qu'il ne s'était senti aussi bien.

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Lost Memories  ~  𝒶.  𝒶𝓇𝑒𝑜𝓁𝒶Donde viven las historias. Descúbrelo ahora