Chapitre 1: Ce qu'ils n'ont pas pu m'arracher_I

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« Cours, cours loin, très loin, fuis aussi vite que tu peux et ne te retourne sous aucun prétexte, à moins que tu ne veuilles mourir et devenir une goutte de plus dans cette mer de sang....... »


Dans le monde dans lequel nous vivons, seuls ceux qui ont le pouvoir peuvent décider du destin des autres. Notre existence entière dépends de ce système car on ne peut vivre sans les autres mais les autres peuvent très bien vivre sans nous. L'innocence et la naïveté non de sens que dans les contes pour enfants, de même pour les rêves et les espoirs. L'ironie est que la magie existe c'est fou non ?

Dans un village isolé, du nom de Reteim, dans la campagne d'un riche pays, une petite fille courais. Elle était vêtue d'un sac en toiles de jutes troué pour sa tête, ses bras et ces jambes, en guise de vêtement. Ses bras et ses jambes était recouverts de bandages de fortunes extrêmement sales avec des taches de sang secs. Ses cheveux courts étaient anormalement pourpres et ces iris étaient ambrés. Elle semblait être âgée d'environ six ans. Son corps était mince et ces membres ressemblaient à des brindilles qui pourraient craquer à tout moment. Elle portait un sac remplit de pain, qu'elle peinait à transporter tout en courant. Elle avait un visage crasseux, qui laissait à peine distinguer un centimètre de la couleur initiale de sa peaux. 


Derrière elle, une horde de garde la pourchassait tout en lui sommant de s'arrêter. Plus en arrière, une commerçante d'une quarantaine d'année criait « Oh voleur ! Oh voleur ! » et les habitants regardaient d'un œil mauvais la jeune voleuse, tout en chuchotant des insultes sur cette dernière. Certains lui lançaient des pierres, des déchets, fruits pourris ou autre objets destiné à la blessée. D'autres lui hurlaient « Va t'en ! personne ne veut de toi saleté de démon écarlate » ou encore « crève ou part, mais disparais, espèce de monstre rouge ! ». Vous l'aurait compris, la jeune fille était peu appréciée au sein du village, si ce n'est absolument pas.

La jeune enfant réussit néanmoins à arriver chez elle et échapper aux gardes. Elle habitait dans un bidonville autour du village.

La première chose qu'elle fit en arrivant est de dévorer une partit de son butin et d'en cacher une grande partie dans sa « maison » et une autre plus petite, dans les poches improvisées de ses pauvres habits. Ensuite, l' enfants se posa dans la « maison » puis s'allongea épuiser. Il était tard dans l'après-midi et les repas dont elle bénéficiait étaient de plus en plus rare à cause de la vigilance croissante des villageois. La fille était sans arrêt harcelée et battue par les reteimiens, comme peuvent en témoigner les nombreuses blessures sur son corps. Pour eux, elle était un monstre qui devait absolument disparaître. Elle était complètement exténuée par la situation de misère dans laquelle elle était et par le fait de ne pouvoir vivre qu'en volant. En tant que fugitive, Elle dormait rarement et dès qu'elle le pouvait, en l'occurrence, maintenant.

Elle sentit, soudain, du sang lui montait à la bouche et elle se tourna vers l'un des « murs de la maison » pour vomir, lui faisant oublier tout sentiments de fatigues. Oui. Elle vomissait son sang. Son corps était très faible, et elle supporter difficilement son léger poids sur ces maigres jambes. En plus de tout ceci, elle était aveugle. Pour se déplacer, elle avait appris à se servir des vibration de la terre et des sons produits dans l'aire, pour pouvoir ce repérer dans la ville. Mais elle devait survivre malgré tout ses maux, elle l'avait promis, peut importe à quel point c'était difficile.

Elle toucha un moment le sang déversé devant elle, elle pouvais sentir son sang devenu froid sur sa main. Puis, elle soupira. Elle avait usée la veille, de sa réserve de médicaments dérobés et elle savait pertinemment que personne ne viendrait l'aider. De toute façon, elle était trop faible pour aller où que se soit ; aux vues que ses membres étaient meurtris par les blessures, la fatigue, la faim, la déshydratation, en plus du manque de sang dont elle souffrait. Elle avait aussi une affreuse migraine causait par ses maux et certaines de ses blessures s'étaient rouvertes. Elle toucha aussi, un instant les vieux bandages usés autours de ses bras et de ses jambes. Elle les sentit se teinter doucement de son sang.

Anomaly: Imprisoned soulsWhere stories live. Discover now