Rouge Automne

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Et les heurts ont décidé de défier le temps
Les hivers sont prohibés au large du soleil
Puisque substance se vide au-delà de tout :
- Je trouve tout ce que je fais de nul !
Mon corps est un amas de sang pétri
Et tout se répand dans de grandes chaleurs
Je brusque les faux érudits, les ermites assoupis
Des rixes de préfixes, Des jugements au vent
Quand le rouge de la nuit affronte mon front brûlant
Les violences ne changent pas de nom

Et les passions ne sont que de grands pas
Où les chemins se refusent à accoucher de morale
Puisque être se mélange à toute corde astrale
- Je suis un imparfait comme on aime !
Mon âme est un miroir de péchés assidus
Et tout s'embrase dans ces retenues affamées
Je traque les narrateurs factices, les exigences
D'idéologie, de vagues discours, de serments à fesser !
Quand le bleu de la matinée découvre mon front tannant
Les violences discutent déjà entre elles

J.C Bernard


Rouge AutomneWhere stories live. Discover now