Chapitre 1 : Le début de ce calvaire

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Le vent froid d'un hiver ardu soufflait dans les branches des arbres dénudés de Montréal. La température, 65 degrés sous zéro, alors qu'on était tout juste début décembre de l'année 2130, n'avait pas été vu depuis des siècles. Les habitants de la ville de Montréal souffraient tous déjà, dû à tous ces récents évènements qui n'avaient pas vu le jour depuis des lustres. De si gros froids, de si grosses précipitations de neige ; tous restèrent enfermés entre les 4 murs qui les tenaient bien au chaud. Les employeurs avaient même dû suspendre leurs travaux et donner une journée de congé payée à tous leurs employés. Véhicules et humains auraient été en grand danger de voyager dehors à une telle température. Qui aurait pu croire qu'un tel hiver allait arriver de si tôt ? Qu'en sera-t'il des nombreux sans-abris de Montréal ? Tout ceux qui n'ont pas de domicile fixe et qui doivent, par conséquent, vivre à l'extérieur, risquaient tous de mourir durant cette période de froid si intense. Heureusement, certains avaient en tête d'aller toquer aux portes des diverses demeures des quartiers. De nombreuses vitrines se voyaient être démolies, fracassées, des cadenas brisés et des feux à tous les endroits possible dans les diverses ruelles. Ils essayaient. On ne pouvait pas leur enlever. Mais jamais on n'aurait pu imaginer un tel désastre non plus. Maintenant, ces températures allaient être fréquentes selon les météorologues. Un énorme danger pour tous les êtres vivants d'aujourd'hui. Depuis une semaine, les sans abris mourraient de plus en plus. C'était la sélection naturelle qui reprenait place. Seul les meilleurs allaient survivre. De plus, les emplois n'allaient pas pouvoir être suspendus pour toujours. On allait observer l'économie plonger en chute libre si cela avait lieu. 


Au cours de la journée, il était fréquent de voir des portes s'ouvrir pour laisser entrer de jeunes ou vieux itinérants. Bien que ce soit actuellement une situation catastrophique, le côté chaleureux et accueillant des Montréalais était toujours de mise. On ne laissait pas les gens de côté dans de telles situations. Ce serait comme faire un meurtre. Des corps étaient, malgré la gentillesse des citoyens, disposés sur le sol à certains endroits puisqu'on ne pouvait pas imaginer pouvoir vivre à de telles température. Les plus faibles s'étegnaient peu à peu. Maintenant une semaine que les températures étaient à 65 degrés sous zéro, même les gens dans les domicile commençaient à s'affaiblir à vu d'oeil. Les réserves de nourritures baissaient, les gens malades qu'on avait accueillit transmettaient diverses maladies, les systèmes de chauffage ne parvenait plus à subvenir aux besoins des gens. Le vent fracassait des toits de maison, des arbres, des vitres, des poteaux électriques et même plus encore. Les gens ne pouvaient pas sortir faire leurs courses. Les ressources des épicerie étaient à sec. L'économie commençait déjà à très mal allée. Elle commençait déjà sa chute libre vers un crash certains. Les travailleurs n'ont donc pas tardé à recevoir un ordre de rentrer immédiatement au boulot. On ne pouvait plus continuer ainsi. Les étudiants, quant à eux, devaient reprendre leurs places sur les siège scolaire. C'était eux l'avenir de la ville et on ne pouvait pas se permettre autre chose. Stupide ? C'était bel et bien ce qu'était cette idée mais rien ne pouvait avancer autrement. Il fallait faire quelque chose, changer les choses, jouer avec les cartes. Les réparations des commerces dévalisés, les soins des gens malades ainsi que tout ce qui concerne le reste de la société n'allait pas se règler de lui même. Heureusement pour tous, la température se réchauffait légèrement plus les jours passaient. Elle s'adoucissait très légèrement. Toujours des températures extrêmes qu'on aurait jamais cru voir avant aujourd'hui. On arrive au 40 degrés sous zéro. Une hausse incroyable de 25 degrés. Un exploit pour les gens qui pensaient tous mourir d'ici à ce que la température retrouve sa normale et qu'elle soit un minimum conviviale pour tous. 


Le retour au travail fût attroce pour tous. L'air sec et froid de l'extérieur empêchait tout le monde de bien respirer et de bien travailler. Les désastres de la nature empêchait toutes sortes d'activités de la vie économique. Les cadavres congelés retrouvés partout sur le plancher des commerces ainsi que dans le fin fond des ruelles donnaient la chaire de poule à quiconque les voyant. Une énorme catastrophe météorologique , certainement innatendue, par conséquent, personne ne s'y était préparés. Ce fût un choc immense pour tous les gens de Montréal. Aujourd'hui, bien que ce fût le retour de tous au travail, chacun ne reprenait pas son poste habituel. Les femmes, les aînés et les enfants fûrent dispensés de leur travaux habituels et à la place, ils se devaient tous de rester chez eux et de veiller au bien être de la famille. Pendant ce temps, les hommes, ceux qu'on catégorisait à nouveau des meilleurs, fûrent obligés d'aller aider à la reconstruction de tous les établissements brisés ainsi que toute l'économie qui fuyait droit vers un mur. Constructeur, médecin, professeur et homme politique et économique, c'est tout ce dont on avait besoin pour le moment. Également, les hommes travaillant dans l'alimentation n'avaient nul autre choix que de rentrer à leurs postes. Tout ceux exerçant un autre métier se voyait obligé d'aller aider dans ces domaines et ce, même sans formation. Pendant ce temps, les étudiants retrouvaient leurs places sur les sièges de classe. Évidemment, uniquement les adolescents se voyaient obligés d'y retourner. Les autres catégories de gens de la population se voyaient dispensés de tout cela car les températures seraient beaucoup trop dangeureuses pour leurs organismes qui n'étaient certainement pas les plus fort. Le froid extrême et les vents les auraient probablement tués avant qu'ils rentrent chez eux. Attention, même si les femmes restent au foyer, les adolescentes, elles, sont dans l'obligation de se rendre malgré tout en classe. 


Parlant d'éducation et de retour en classe, le jeune latino-américain, Ilyess de son prénom, tout droit venu du Costa Rica, se voit donc nouveau sur le continent nord-américain. Tout comme les autres, il est dans l'obligation de reprendre ses études ici, parmis tous les gens qui ne sont que des inconnus à ses yeux. Normalement, il aurait vécu une rentrée normale, comme tous les autres gens. Malheureusement, à cause des circonstances, il n'aura pas pu vivre cela. On l'obligea à rentrer à l'école malgré tout aujourd'hui. Pourtant, l'adolescent n'était la que depuis 1 mois. Déjà qu'on lui avait donné quelques semaines pour s'adapter, on jugeait que du haut de ses 16 ans, on pouvait lui demander facilement de rentrer à l'école malgré tout. Le latino est donc arrivé depuis peu comme plusieurs d'immigrants de la ville sans trop connaître ce qu'est l'hiver, ici, à Montréal. Non seulement Ilyess ne connait pas l'hiver au Québec mais actuellement, à Montréal, on vit un hiver que même les Montréalais ne connaissent pas. Première journée d'école pour le grand adolescent, c'est un désastre à l'école. Malheureusement, ce fût le seul établissement qui ne fût pas désastré par tous ces vents et ces catastrophes. Par contre, les femmes étant dispensées du travail, il manquait des tonnes d'enseignantes pour les jeunes. Ilyess se perdit à travers la foule. Non seulement il est perdu chez lui depuis le départ de ses parents ce matin, sa mère pour les urgences et son père au travail, mais en plus de cela, il se perd, ici, dans l'école. Sa soeur de 7 ans l'attend chez lui, impatiente qu'il rentre, terrorisée à l'idée qu'il arrive quelque chose à son grand frère qu'elle adore. Irina, sa soeur adorée, seule chez lui. Il y pense sans cesse. Il peut arriver tellement de chose. 


Qu'allait-il se passer maintenant ? Comment le jeune latino-américain de seulement 16 ans allait-il faire pour pouvoir s'en sortir ? Pour pouvoir subvenir aux besoins de sa soeur également ? Alors qu'il était maintenant seul et que son père était absent à durée indeterminée et sa mère probablement déjà morte ? Espèrer, c'est tout ce qu'on pouvait faire pour l'adolescent. Tout cela ne sera certainement pas si facile. Ilyess poursuivait sa route à travers la foule malgré tout. Homme à sang-froid qu'il avait toujours été, il ne l'était plus autant à présent. 

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⏰ Last updated: Dec 07, 2018 ⏰

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