**

6 1 0
                                    

Un triste jour d'automne, un jeudi de novembre où le ciel était gris et les arbres vêtus de rouges.

Dix jour auparavant, les élèves avaient été déjà été réunis et, alors que les arbres étaient encore vêtu de vert,, on leur avait appris la nouvelle. Mercredi, l'accident. Jeudi, l'angoisse. Vendredi, la tristesse.

Un vendredi, on les avait tous réunis pour leur annoncer la mort d'un des leurs,pour leur annoncer la disparition d'un jeune qu'ils avaient côtoyé tous les jours.

Ce jour là, son meilleur ami c'était effondré, pourquoi lui, lui qui le connaissait depuis toujours, lui qui avait assisté a l'accident, mais qui ne cessait d'espérer. Pourquoi devait-il apprendre la nouvelle de cette façon ?

Et, aveuglé par son chagrin, perdu sans son unique repère, c'est vers une fille avec qui il n'avait que très peu parlé qu'il c'est tourné, parce qu'il savait qu'elle aussi l'aimait. Ce jour là, peu de personnes comprirent leur douloureuse étreinte, seul les plus proche des deux amis les rejoignirent, essayant de les réconforter ou au moins de les soutenir dans cette dure épreuve.

Le lundi suivant, la rumeur se propagea: ils auraient passé le weekend ensemble, séchant mutuellement leurs larmes. D'ailleurs, on ne les aperçut pas avant le jeudi suivant, jour des adieux officiel. Ce jour là on les vit fatigué, leurs yeux rouge attestant de leur larme passés.

Mais ce jour là, le jour où les arbres étaient vêtus de couleur rouges, ils ne versèrent pas de larme. Ils restèrent juste là, assis derrière sa famille. Mais, alors que l'assemblé était vêtu de noir, eux porter une de ses vestes, lui celle qu'ils avaient acheté ensemble, et elle celle qu'il préféré.

Il allèrent tout les deux, mains dans la mains, jetter une rose sur son cercueil. Ce n'est que lorsque les première pelleté de terre furent lancée qu'elle éclata en sanglot. Alors, dans un geste protecteur, il la pris dans ses bras. Très vite rejoins par toutes les personnes qui l'avait aimé et côtoyé. Puis pendant un après-midi, chacun raconta sa rencontre avec lui, leur meilleur moment passé, leur pire disputes. Puis il repartirent tous les deux, les larmes aux yeux, mais un faible sourire éclairant leur lèvre pour avoir repensé a lui au meilleur de sa vie.

On ne les revus au lycée que trois semaine plus tard. Ils avaient eu besoin de ce premier temps de deuil ensemble, seul. Les premières semaine furent compliqué. Il étaient de retour dans ce lieux ou ils avaient leur plus beau souvenir avec lui. Pendant la première semaine il ne suivirent que très peu de cour, incapable de rester loin l'un de l'autre trop longtemps, car tout le leur rappelé. Mais ils ne se séparaient plus, ou alors très peu, se réconfortant l'un l'autre dès que son souvenir devenait trop douloureux.

Et les saison passèrent, et les arbres continuèrent de faire varier leur couleurs. Ils marquèrent leur peau de son nombre, comme pour ne jamais oublié sa passion qui lui fut fatale. Mais ils ne se séparèrent plus, ce tragique épisode de leur vie les ayant définitivement rapproché. Ils avaient tous les deux appris a vivre sans lui, même si leur premier fils fut baptisé de son prénom.

Triste jour d'automneWhere stories live. Discover now