Une nuit sans fin

Je me reveilla, c'était toujours la nuit, comme toutes les nuits, je me réveille plusieurs fois, généralement je me lève ainsi, sans vraiment de raison, mais j'en profites toujours pour aller vider ma vessie, dormir avec la vessie ne serais-ce qu'un peu remplis est tellement difficile pour moi. Je me leva et ouvris les rideaux pour regarder dehors. La lune étais pleine, elle étais si belle et intense, elle embelissais tout le ciel, elle étais si majestueuse. Quand je la contemplais, c'est comme si je pouvais appercevoir sa puissance et son infime beauté, à quel point elle étais unique et à quelle point elle étais si cher pour nous. Je ferma les rideaux et me diriga vers les toilettes, dès que j'avais finis ma petite commision je retourna dans mon lit pour essayer de dormir. Je ferma les yeux et commençais à penser à pleins et pleins de choses, toutes les choses que je dois encore faire, les choses que j'ai déjà fais, des choses qui me tracassaient, les choses que je devais encore payer, les gens à qui j'ai oublié de prendre des nouvelles, mon futur, mon passé, mon présent, les difficultés que j'ai pu affronter dans la vie, les moments triste, mais aussi les beaux moments, petit à petit le sommeil commença à venir, je le sentis il étais presque la, mais ma vessie.. Elle est encore remplis. Et merde. Je me leva à nouveau, direction les toilettes, et hops je mis mon fessier sur les lunettes des toilettes et me concentra pour faire ce que j'avais besoin de faire. Je pris le papier toilettes, me leva et direction le lit. Le sommeil a un peu disparu, je vais devoir me reconcentrer pour essayer d'arriver à dormir. Chaque nuit, rebelotte. Le lit m'as l'air tellement confortable. J'essaye de ne penser à plus rien pour que le sommeil puisses venir à moi, mais soudainement petit à petit des symptômes viennent hanter mon corps. Une froideur au niveau du crâne, des piqures et des aiguilles aussi dans mon crâne, mes jambes elles vibrent, et j'ai un spasme musculaire à ma cuisse gauche. J'ai peur. Je ne peux pas m'endormir ainsi c'est tellement difficile. J'essaye quand même, je me force, le sommeil, je voudrais tant qu'il viennes à moi de façon miraculeuse. Viens à moi, s'il te plaît. Les minutes passent et passent, mais les symptômes eux ne passent pas. Je respires profondement, ça va faire quelques minutes que j'ai un mal au coeur maintenant, les piqures au niveau du crâne se sont un peu arrêté, mais je ne dois penser à rien, je ne peux laisser ces symptômes me bouffer, il faut que je dormes. Je ne penses à rien, rien ne viens à moi, le sommeil arrives, mais que se passes t'il quand on dors ? Est-ce qu'on meurs ? Est-ce similaire à la mort ? Qu'est-ce le sommeil, c'est quoi exactement, la sensation de ne plus penser et réfléchir, de ne plus bouger, de ne plus rien faire pendant plusieurs heures, c'est quoi ? Le sommeil viens à moi, je sursaute, par peur. Par peur du sommeil. Le sommeil me fais peur, il y a tant de questions autour, mais sans réponse. Pourtant je suis fatigué, je voudrais bien qu'il viennes à moi. Tout serais plus facile s'il me tends les bras et que moi je l'attrapes. Oh, non. Je sens ma vessie. Encore, encore, encore une fois elle est remplis. Comme toujours, mais j'ai mal, je veux pas me lever, mais je dois me lever, si je ne me leves pas je ne pourrais pas dormir sachant qu'elle est remplie. Je me lève et me diriges aux toilettes, peu après je retournes dans mon lit, mais voilà que à nouveau le sommeil est moins présent que la dernière fois, oh non. Quelle heure est-il ? 4h du matin, seulement, ou devrais-je dire déjà ? Je ne sais même plus vers quelle heure je me suis endormsi, est-ce que j'ai beaucoup dormis au moins ? Ou peut-être que j'ai dormis peu, à moins que je n'ai pas dormis ? Parfois quand je dors, je ne dors pas, j'ai l'impréssion de ne pas dormir, mais en fait je dors, c'est tellement paradoxal, que faire ? Je ne sais plus quoi faire, je suis perdu. Perdu dans ce cycle sans fin. Et puis, soudainement. Le néant.Je me réveille. 6 heures du matin. J'ai réussi à m'endormir sans que je m'en apperçoives, mais il est 6 heures... Pas encore 9, ni 10, ni 11, ni même 12 heures. Je ne peux me réveiller aussitôt sinon je vais être tellement fatigué aujourd'hui. Mais, encore une fois, ma vessie est remplis, c'est parti pour les toilettes, le retour au lit, et hops, ne pensons plus à rien, dormons. C'est difficile, mais moins qu'à 4 heures, j'ai plus les symptômes, ça va mieux, mais c'est toujours un peu difficile de se rendormir, mais je vais y arriver..J'y suis arrivé. 10 heures du matin, parfait ! J'ai réussi à passer cette nuit, c'était difficile, mais n'y pensons plus. Que la journée commence !