L'indien des plaines, suivit de la danse de la pluie

L'indien des plaines - La danse de la pluie

Ma fille Déborah nous premenions en cette fin d'après midi, sur l'esplanade du Trocadéro. Le temps clément nous invitait à profiter encore du moment. Il y avait un groupe d'amérindiens qui jouaient de la « musique Native » et chantaient. Déborah les trouva superbes. Ils étaient vêtus de tenues traditionnelles, avec de magnifiques coiffes en plumes d'aigle, authentiques.

Elle les applaudit avec enthousiasme, et me demanda si j'avais suffisamment d'argent sur moi, pour lui acheter un CD. Ce n'était pas le cas. Déborah alla donc saluer le groupe en ne leur cachant pas qu'elle adorait leur musique. Puis elle demanda au chef qui avait joué de la flûte indienne en solo, s'il voulait bien que je prenne une photo de lui avec elle. Sa coiffe était vraiment magnifique argua t-elle.

L'indien des plaines lui répondit pourquoi pas papouse. Ma fille posa avec lui, les copines n'en reviendraient pas, elle serait une star pendant un moment au collège en retournant au collège ! Les photographies furent prises. Déborah avait vérifié sur l'écran de l'appareil numérique, elles étaient vraiment magnifiques.

Arrivée à la maison, ma fillette voulut revoir les clichés. Étrangement, ces derniers avaient tous totalement disparus. C'était vraiment ancré en eux, les Indiens étaient réfractaires aux photographies. Ils pensaient qu'en se laissant ainsi "immortalisés" ils risquaient de perdre leur âme.

La danse de la pluie

La canicule sévissait depuis plus d'une semaine, et le mercure grimpait de plus en plus, cela devenait intolérable. Rien n'y faisait, et hors de question pour moi d'avoir recours à la climatisation ou au ventilateur, cela dépensait de l'énergie et n'était pas du tout écologique, les douches à répétition non plus d'ailleurs.

Cependant, il me fallait bien reconnaître que cette chaleur étouffante me mettais les nerfs à vifs ! Je ne pouvais rien faire à la maison sous peine de « dégouliner de sueur », pas super le programme ! Je ne sortais plus, mon état de santé me l'interdisait actuellement.

Je désespérais ; déjà qu'en temps normal j'avais du mal au-dessus de 20°, mais là les températures dépassaient 36° à l'ombre. Le climat s'affolait, il devenait fou. Aussi fou que les hommes ! A bout de ressources, Je saisis un CD, il s'agissait d'un disque amérindien que j'affectionnais particulièrement. Je sélectionnais le titre la danse de la pluie et appuyais sur la touche rejouer. Ensuite j'enclenchais la touche play.

Environ 10 minutes plus tard, à mon grand étonnement, un éclair traversa le ciel, suivi des grondements sourds du tonnerre. Il y eu ensuite des pluies torrentielles pendant deux jours. Pendant ce temps, e vieux sorcier indien de la tribu des Crows dansait et chantait.

« Grand Manitou » avait entendu ma prière !