Une centaine d'avions procèdent au bombardement de la ville de GUERNICA
ils veulent avant tout terroriser la population
Je m'appelle Roséta et aujourd'hui c'est jour de marché une journée tout à fait ordinaire
j'accompagne maman mais en quelques minutes devant moi ce ne sont que des images de guerre une vrai désolation.
Et je ne sais par quel miracle nous sortons vivantes de ce carnage.
Un homme croise notre chemin et nous emmène à l'abri dans la première cave qui se présente à nous
Nous apprenons qu'il nous épargnera de faire partie des 1645 morts et 889 blessé chiffres annoncé par le gouvernement basque.
Le régime de FRANCO s'installe et c'est en 1959 qu'il devient chef de l'état.
Nous décidons de partir laisser notre famille nos amis notre ville Guernica.
Nous sommes début Mars ;
Je ne lâche pas la main de papa
Noyés dans cette foules d'inconnus de vielles personnes des vieillards
J'ai les yeux fatigué ...agars
Nous nous dirigeons vers PORT VIEUX passage obligé près du cirque de Barbota
Et je commence à prier très fort pour atteindre la France
Nous n'avons pris qu'une modeste valise et un petit baluchon
Le froid commence à me tétaniser les membres et le sommeil m envahi.
Je me prends à rêver d'une simple petite cabane d'un modeste feux - de bois
ou simplement dormir à même le sol.
Des trous cachés par la neige me font trébucher
Un joli torrent se dresse devant nous il nous faut le traverser
Je suis transie de froid ;
Papa me prend dans ces bras.
Nous n'avançons que très lentement.
Une vielle dame tombe devant nous dans l'eau glacée
Un jeune homme s'empresse de la relever et la porte dans ses bras
Le paysage est de plus en plus aride ;
Je n'ai plus la notion du temps ;
Je rêve tout simplement d'un bon chocolat bien bouillant.
Une grande bâtisse se dresse devant nous un hôpital désaffecté
Ce n'est que décombres et immondices
Nous prenons très vite domicile dans une grande pièce chargée de paille.
Il me semble que mes prières soient parvenues jusqu'au ciel.
Je me blottie dans les bras de mes parents.
La nuit me parait interminable je n'arrive pas à trouver le sommeil malgré la fatigue.
Les toux successives les pleurs des bébés ;
Les sanglots de maman que j entends m'empêche de dormir
8 heures du matin nous reprenons la route
Pour tenter d'atteindre le PERTHUS
Nous y serons quelques heures plus tard.
Papa affirme à maman qu'il nous reste encore 160 km pour rejoindre Collioure.
Je ne sens plus mes pieds, des camions venus de je ne sais où nous prenne en charge sous les bombardements ALLEMAND et ITALIEN.
Je pleure toutes mes larmes
Papa fait tout pour me rassurer mais rien n'y fait.
Nous apercevons une petite gare
-ce train va nous amener à CHATEAUBRIAN,
-qu'allons-nous faire la -bas papa ?
Trouver la liberté mon enfant