It tastes like a cherry bomb

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  Hey! I made it! Et avant minuit! 

Je ne vais pas m'étaler ici, la journée a été assez longue et éprouvante pour moi donc je vais simplement vous souhaitez un joyeux halloween, pour ce qu'il en reste et surtout une bonne lecture! 

J'espère que ça vous plaira! 

Krisus~

Il y a des jours ou Park Jimin se détestait de tout son être. C'était le genre d'haine stupide qui donnait envie de se coller des gifles. Ce genre de moment ou tout ce qu'il savait faire c'était de se répéter en boucle combien il était idiot, naïf et qu'un jour, quelqu'un profiterait de son bon cœur pour faire des choses peu recommandables et il ne pourrait même pas s'en étonner !

Il s'était détesté le jour où il avait laissé son meilleur ami, Kim TaeHyung, lui faire une coloration maison. Durant six mois, il avait dû subir le regard désapprobateur de ses enseignants et avait eu le droit à un rendez-vous dans le bureau du proviseur accompagnée d'une psychologue familiale. Il avait passé des heures a expliqué à cette charmante demoiselle que tout allait bien dans son cercle familial ainsi que dans sa vie en générale ou bien ses études. Non, il n'était pas dans une phase de contestation de l'autorité. Non, son père n'avait pas la figure de l'oppresseur patriarcal. Et non, il ne pensait pas que sa mère l'étouffait dans un carcan émotionnel. Encore aujourd'hui, il était parfaitement incapable d'expliquer ce qu'elle avait bien pu sous-entendre avec tout ce charabiât.

Il s'était aussi profondément détestait lorsqu'il s'était retrouvé au volant de la voiture de son père qu'il venait de voler pour se rendre à l'une des soirées que la fraternité universitaire dans laquelle se trouvait la dernière année pour qui TaeHyung avait le béguin. Ou plus exactement, il s'était détesté lorsqu'il avait découvert que TaeHyung s'était servie de la voiture pour aller chercher de l'alcool avec Bogum – son Crush – pour finir par s'envoyer en l'air sur la banquette arrière tandis que Jimin vomissait ses entrailles après avoir pris une sacrée déculotté au bière-Pong. C'était la première fois que Jimin se jurait de ne plus jamais toucher à la moindre goutte d'alcool et aussi de changer de meilleur ami.

Il avait vraiment voulu se gifler lorsqu'il avait accepté d'être le chaperon pour le voyage scolaire à Daegu. C'était sa première année en tant qu'enseignant et de ce fait, son premier voyage scolaire de l'autre côté de la barrière. Si au même âge, il avait déjà essayé de faire passer un peu d'alcool et quelques cigarettes en douce, il devait bien admettre que ce n'avait rien à voir avec le niveau de délinquance des jeunes de cette génération. Les gamins ne s'était pas contenté de rapporter du houblon et la nicotine, il avait aussi ajouté des préservatifs, de l'herbe – Jimin avait même du confisqué un sex-toy ! Lorsqu'il était allé demander conseil auprès de son ainé, un peu dépassé par les événements, celui-ci avait simplement répondu que « tu t'attendais à quoi, gamin ? La culture il n'en rien à branler et pour être honnête, j'ai mon petit stock personnel alors tu vois... ». Et il avait l'audace d'hausser les épaules ! Ce soir-là, les rêves d'enseignements que Jimin avait depuis la fin de son lycée s'était écroulé avec fracas et il avait admis qu'il ne partagerait pas de grand moment de profondes réflexion littéraire avec ses gamins mais simplement des heures de colles et d'autre ou il espérait vainement leur apprendre quelque chose. Et il se détestait pour ça. Réellement.

Il s'en était profondément voulu lorsqu'il avait l'incroyable bonne idée de suivre les conseils de Jung Hoseok en matière de lecture adaptées pour des gosses de dix-sept ans. Peut-être que Jimin aurait dû se douter que les œuvres du Marquis de Sade étaient sans aucun doute un tout petit trop mature pour une bande de môme en pleine crise hormonal qui rient comme des abrutis lorsqu'ils croisent ne serait-ce qu'une syllabe qui compose le mot pénis. Il s'était préparé à recevoir quelques parents prit au dépourvu par son choix de littérature mais si son proviseur l'avait approuvé, il savait qu'il n'avait pas trop de souci à se faire. Mais le problème ne fut même pas les parents sous le choc, mais bien ses collègues qui avaient trouvé ce choix tout simplement intolérable. Il avait dû subir les regards torves dans la salle des professeurs, les messes-basses et autres petits pics qui devaient le découragé de continuer à s'appuyer sur ces œuvres pour illustrer la littérature comme moyen universel pour exprimer l'interdis. Son sujet d'étude pour semestre aussi avait posé quelques questions mais elles avaient très vite été oubliés dès lors qu'il avait présenté sa liste de lecture. Jimin avait eu l'impression d'être revenu au collège et c'est sans doute pour ça, et aussi par orgueil mal placé qu'il avait tenu à aller au bout de son étude. Aujourd'hui il était catalogué comme enseignant sulfureux.

It tastes like a cherry bombWhere stories live. Discover now