Chapitre 1

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Ces années là, je ne savais pas encore ce que je faisais, j'étais perdu, entre mes rêves et celui des autres, entre mes opinions et celui des autres. Dans la période de l'adolescence, on est tous perdu, on c'est plus ce qu'est le bien ou le mal, tout le monde essaie de te coller une étiquette : l'intellos, le sportif, le cancre, le populaire,... Mais à cette période précise, on écoute plus les autres que nous même, car ils nous jugent quoi que tu fasses, ils nous regardent mal si tu es juste mal coiffée,... J'ai appris avec le temps, qu'il ne faut pas se soucier de ses critiques, qu'il faut faire ce que tu as envie de faire.

Ce jour là, mon cœur battait fort et vite dans ma poitrine. J'étais dans un magasin de décoration, avec mes amis, Mathieu, Thelma et Roméo, chacun munit d'une cagoule et Roméo d'une arme. Au début, je faisais cela parce que ma famille n'avait pas assez de sous pour nous faire manger moi et mon petit frère, Tom qui avait 5 ans et moi 17. Mais maintenant, ce n'est plus le cas, mes parents ont trouver un emplois mais je n'ai tout de même pas arrêter de faire des braquages ainsi que des cambriolage, je ne voulais pas arrêter pour mes amis, ils ont fait tellement de choses pour moi, je ne voulais pas les laisser tomber.

 Maintenant, je suis à l'internat en terminale, je vais passer mon bac à la fin de l'année, et sa me fait terriblement peur, je crois que je l'aurais pas. Je dis à tout le monde que je m'en fout de tout, mais je ment en permanence, je me suis fait une carapace, pour ne pas qu'on me détruise, pour ne pas qu'on me brise avec un amour impossible.

Roméo pointe son arme sur la caissière et lui demande l'argent de la caisse. Tout le monde prient peur, la plupart criant en courant pour se cacher. Sa me faisait de la peine que les gens avaient peur de nous, j'avais presque envie de leur dire quelque fois qu'on ne veut pas leur faire de mal et qu'on veut juste l'argent .

Aussitôt dit, aussitôt fait, elle ouvre la caisse, prend dans sa main une centaine de billet de dix, vingt et de trente. Elle tend sa main tremblante vers Roméo. Il prend l'argent d'une main ferme. La caissière nous regardais avec un sentiment de peur mais aussi d'incompréhension, je pense qu'elle a vu notre jeune âge à travers nos cagoules. Nous repartons, personnellement contente qu'il n'y ais pas eu de problèmes mais encore stresser de ce qui venait de se passer .Mais, tout d'un coup, tout au loin, je vois la police, ils sont une quinzaine environ, se rapprochant de plus en plus de nous. Je ne réfléchis plus une seconde de plus, et je commence à courir ainsi que Thelma, Roméo, Mathieu et moi le plus vite possible pour ne pas finir en garde à vue. Quand on sort du magasin, toujours poursuivit par la police, on sentit la température froide de l'extérieur du mois de novembre, mais sans arrêter de courir. Ils sont à peine à deux mètres de nous, je prends de plus en plus peur, on est à présent sur la grande place d'Albi. Tout les passants commencent à tous nous regarder, à se retourner, à parler de nous. J'ai l'impression qu'on est des stars, tellement tout le monde nous fixe. Je commence à m'essouffler, mon corps me dit d'arrêter de courir mais je ne peux pas si mes parents l'apprennent, ils vont déjà être déçu de moi, mais aussi me punir en m'obligeant d'avoir de bonnes notes au risque d'être renvoyé. 

Je sens la fraîcheur et la froideur qui commence à raidir tout mon corps. Je ne sens plus mes jambes à force de courir. Mon pied percute un cailloux, et je m'affale par terre,j'ai mal partout aux genoux, aux jambes, au dos,à une cheville, je n'arrive plus à me relever. Je comprends à ce moment que je vais aller en garde à vue et que je suis confrontés à mes conneries.Toute ma bande s'arrête et me regarde, je leur dit :

- Ne restez pas là sinon ils vont aussi vous mettre en garde à vue et alertez vos parents dis-je d'une voix assuré ,ils reprirent leur course contre la police.  

Je suis par terre, allongée, je voie  un policier au loin me montrer du doigt , il s'approche de moi avec deux autres policiers, me menottèrent dans le dos comme si j'avais commis un meurtre, tout les passants à côte me regarde avec des bouches entrouvertes pour montrer leur traumatisme. Je suis énervée que tout le monde me voie comme cela, comme une bandit, une voleuse, une braqueuse ; sans compter que demain tout la France sera au courant, cela sera dans les journaux , au info. J'ai l'habitude de braquer, mais j'ai pas l'habitude qu'on m'arrête. Ils me soulèvent de par terre et me mettent debout, sans faire attention ou j'ai mal. Ils me tiennent par le bras, un policier chaque bras pour me faire avancer vers leur voiture. Je vois de plus en plus de personnes, de passants, de commerçants, d'enfants qui me regardent. Et ma colère me monta et j'en ai plus qu'assez.  D'un coup, je ne sais pas comment, je cria, le plus fort possible :

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⏰ Last updated: Nov 17, 2019 ⏰

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