RiviereDeNuit j'ai fais ce que j'ai pu. J'espère que ça te plaira, et désolé d'avoir un peu exagéré sur le nombre de mots.
Aujourd'hui j'ai 18 ans. Il m'est arrivé quelque chose de terrible et merveilleux en même temps. Je m'expliques.
On vole presqu'au même niveau que les oiseaux ou même mieux. Tout en bas, les grandes maisons se sont transformé en cases. Mes parents eux, dorment pendant que moi je contemple la vue.
J'ignore la raison de ce départ subite qu'a prit mes parents, mais selon eux c'est pour mon "anniversaire". J'imagine que toute personne normale serait excitée à l'idée d'aller passer trois jours à Dubaï, loin de tout, juste avec sa famille mais ce n'est pas mon cas. Moi, j'ai peur, j'ai un mauvais pressentiment dans mon coeur. J'ai beau leur répété d'y aller une autre fois, c'est peine perdue. Alors j'attends, en espérant que mes doutes ne soient qu'ullusion.
_ Perene, combien de fois dois-je te dire que rien ne nous arrivera.
_ Maman je sais, tu me l'as dit une centaine de fois, mais tu sais ? Mon intuition me dit autre chose. J'ai peur maman, tellement peur si tu savais.
_ Oh viens là ma puce, rien ne t'arriveras promis.
_ Maman, je peux te poser une question ?
_ Oui vas-y mon coeur.
_ Pourquoi je m'appele Perene ?
_ Parce-que tu es éternelle.
Tout d'un coup, son coeur s'arrête de battre, ses yeux se ferment et sa respiration se coupe.
_ Maman ?
Rien, je tourne la tête vers mon père et c'est le même scénario.
_ Non, non non vous ne pouvez pas me faire cela et en plus le jour de mon anniversaire.
À peine fini ma phrase que l'avion se met à trembler. Je me cogne de gauche à droite, mais je m'en fou. Tout ce qui m'importe ce sont mes parents. Ils doivent vivre pour moi, pour eux, pour leur peuple dont ils ont promis un avenir meilleur.
Ma tête tourne, ma vie défile, mes rêves s'envolent, mes parents s'éloignent, l'avion s'écrase, tout s'effondre et puis trou noir.
Je me réveille, mais je ne vois pas mes parents, ni l'avion. Je suis juste allongée sur une natte et j'ai la tête qui tourne. Mes larmes ne cessent de couler, j'ai besoin de mes parents. Sont-ils morts ? Non ils sont bel et bien vivants je le sens.
_ Jeune fille, pleurer ne résoudra aucun de tes problèmes. La faiblesse d'une personne se trouve dans ses larmes. Mais toi, je sais que tu es forte.
_ Qui êtes vous ? Et où sont mes parents ? Comment ai-je atterie ici ?
_ Ton courage, ta force et ta détermination t'aideront à faire revivre tes parents. Mais attention ! Le temps file et tes parents se rapprochent de plus en plus de la mort.
_ Qu'est-ce que vous voulez dire ? Je ne comprends rien.
_ À présent le temps est ton seul ami alors ne le perds pas.
Il s'en va après cette dernière phrase. Que voulait-il dire ?
(...)
J'ai beau marcher, courir, crier, pleurer, je ne vois rien ni personne dans ce endroit. Où suis-je ? Je ne sais pas. Je sors de mes pensées quand je marche sur quelque chose. Je baisse les yeux et vois une chaîne en carré très belle, sans plus attendre je la saisit et l'attache autour de mon cou, chose que je n'aurais jamais dû faire. Je me sens étrange tout d'un coup. C'est comme si j'étais devenue une autre personne. Et soudain un grand tourbillon défile devant mes yeux. Des images tournent là dedans, mes images y tournent. Je ne comprends plus rien.
_ Perene ?
Je me retourne brusquement et vois un jeune homme, blond, grand avec des yeux noirs comme du charbon. Là j'ai peur, je tremble et je commence à reculer.
_ Qui êtes vous ?
_ Ton pire cauchemar.
Sans que je ne m'y attende, il avance et me met un violent coup dans le ventre. Je tombe par terre et commence à cracher du sang.
_ Oh ce n'est que le début ma pauvre petite.
Il s'approche de moi, me tire par les cheveux et commence à me tabasser. Soudain je me souviens des paroles du vieux homme. Je comprends à présent ce qu'il voulait dire. Je dois me battre, être forte pour retrouver mes parents.
Je me relève avec une haine indéchiffrable tandis que mon adversaire a un sourire en coin. Je m'avance vers lui et le défie du regard. Il s'avance à son tour vers moi lentement et tente de me mettre un coup que j'esquive. Je lui tord le bras, un coup dans le cou, dans l'entre jambe et un dernier dans le ventre. Je ne sais pas d'où me viens cette force, tout ce que je sais est qu'il tombe par terre sans vie. Je continue ma route quand j'entends une voix dans mon dos.
_ Apparemment tu ne veux toujours pas mourir ?
Je tourne la tête et croise un énorme monstre. Grand, effrayant, avec six yeux et neuf pattes. Là je panique, je sais que c'est ma fin.
Il s'avance vers moi, mais à chaque pas qu'il fait, je sens la terre qui tremble.
_ Alors mademoiselle l'éternelle, on a peur ?
Je ne réponds pas, mais pourquoi il m'appele l'éternelle ?
_ Prête pour le combat ?
Sans me laisser le temps de répondre, il m'attrape par les cheveux et commence à me secouer. Je souffre mais ne pleure pas. Je me rappelle soudain des paroles du vieil homme. Je sens la chaîne autour de mon cou qui brille, je mets ma main là dessus et je souffle à moi même " si seulement j'avais une arme ". Voilà que j'ai une grande lance dans mes mains. Sans plus attendre, je poignarde le monstre mais cela ne suffit pas alors je le poignarde une deuxième fois, une troisième fois, quatrième, cinquième et il s'écroule sur le sol. Son corps brûle naturellement et les cendres font un tourbillon immense. J'entends une voix qui m'appele dans celui-ci : ma mère.
Je cours de toutes mes forces et rentre là dedans et plus rien.
(...)
_ Mais enfin Perene, réveille toi nous sommes arrivé.
Quoi???
