Attendre encore

Chapitre 1

Edward

- Quelle journée de merde!

- Allons, grand-frère c'est pas si grave, me répéta une énième fois Al.

- C'est pas comme si je leur avais confié la valise du siècle!

- Il la retrouveront, t'en fait pas. L'important c'est qu'on soit arrivé non?

- Ouai mais quand même! J'aurais préféré être de retour à la maison avec mes affaires en main.

- Grand-frère Edward, ronchonne pas trop ça fait des rides! Tu voudrais pas arriver tout crispé devant Winry n'est ce pas? Se moqua May Chang

- La ferme! On a dit qu'on parlerai plus de ça!

- Enfin, il faudra bien que tu ailles la voir Ed. Tu sais bien qu'elle ne fait que t'attendre, me rappela Al nostalgique.

- Ouai ouai, pour l'instant c'est mustang qui m'attend. Et vu notre retard, dis toi qu'il va pas manquer d'ouvrir sa bouche.

****

Winry

- Winry, je sais que tu es occupée en ce moment mais certains soldats ont besoin d'une auscultation rapide. Tu pourrais rester quelques jours de plus?

- Eh bien, je ne suis pas pressée donc je pense qu'il n'y pas de problème.

- Merci beaucoup, saches que le col...Général Mustang est très reconnaissant pour ce que tu fais, me remercia gentiment Risa.

Il s'était passé deux ans depuis le départ des frères Elric, deux ans qui étaient passés sans la moindre nouvelles. Moi, j'avais poursuivi mes activités en tant qu'experte en automails et je tenais aujourd'hui un poste spécial au sein de l'armé. Dirigée maintenant par le Generalisime Roy Mustang. Toujours accompagné de ses camarades, il avait rebattît Central et essayait de réduire les conflictualités des peuples autrefois victimes de la guerre. C'est Risa, devenue bras droit suprême du General qui m'avait recommandé, ce qui fait qu'à présent je travaillais au service de l'armée en tant que réparatrice et poseuse d'automails.

Après la bataille d'Amestris contre les homonculus, les pertes humaines étaient en effet à déplorer et malgré un bon nombre de survivants, on comptait tout de même des handicaps conséquents surtout au sein de l'armée. C'est pour cela, que les automails étaient devenus le salut des soldats. On m'avait donc donner mon propre cabinet dans lequel je recevais à temps partiel mes patients. Lorsque je m'absentais, c'était Pan qui prenait la relève. Cependant cette fois-ci on semblait avoir besoin de moi, alors j'allais sûrement devoir rester une semaine de plus avant de retourner à Resembool.

- J'oubliais, les fiches médicales de tes patients sont dans le bureau du général, alors passes-y, se rappela Risa.

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Cela faisait une heure que j'avais terminé mes consultations et que j'attendais dans les bureaux du général. Comme à chaque fois que j'exerçais ici, je devais lui rendre un rapport complet sur l'état de ses soldats et récupérer au passage mes documents. D'habitude il n'avait pas plus de dix minutes de retard, de toute façon Risa était toujours là pour le rappeler à l'ordre mais cette fois-ci, pour je ne sais quelle raison il avait trainé le pas. J'étais donc seule dans la spacieuse pièce du plus haut fonctionnaire de l'Etat, attendant impatiemment le retour de ce chère générale.
N'empêche que le sofa sur lequel j'étais assise était plutôt confortable et les biscuits allègrement disposés sur le plateau beige de la table basse me faisaient de l'œil depuis un moment. Mon estomac à jeun depuis plus de trois heures se mit a gronder. J'avais vraiment faim! Pourtant ça ne se faisait pas de se servir soi même. Si quelqu'un rentrait soudainement et me voyait en train de grignoter les biscuits, ça serait tellement honteux! N'empêche que la grande aiguille tournait toujours et personne ne semblait vouloir arriver alors l'envie de céder à ma faim me tourmenta un peu plus. Après tout si j'en prenais seulement un, on ne s'en rendrait sûrement pas compte. Cette pensée réconforta mon sentiment de culpabilité et je finis par tendre la main vers l'objet de mes désirs, cependant c'est à cet instant là que la porte s'ouvrît grande ouverte, laissant passer un Général bien agité.