Chapitre 1

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Salut, je m'appelle Aiko j'ai 15 ans et je suis en 3°. J'ai vraiment rien de particulier, à part le fait que l'on me prend pour un garçon. A part ça je suis une élève moyenne, et je vis à l'internat de mon collège. J'ai pas grand chose d'autre à dire, donc je vous laisse avec mon histoire.

Aujourd'hui, c'est la rentrée. Déjà que j'aime pas le collège, si en plus on me fout des gens que j'aime pas, ça va pas le faire. Si vous voulez savoir je me fais pas harceler mais rejeter, parfois frapper et insulter. Ouais ma vie est pas ouf, je vous avais prévenu.

Ah oui ! Si vous voulez savoir de quoi je fais insulter, les gens me traite de « Sale trans gay ! » (cette insulte n'a aucun sens). Car en plus le collège où je suis croyait que j'étais un garçon et j'ai donc un uniforme masculin, et je ne peut pas m'en racheter un. Bref, je sors de ma chambre puis de l'internat, et j'arrive au collège. Je me dirige dans ma salle de classe en essayant d'éviter le plus de monde possible.

Mon cour se passe tranquillement et arrive le midi tout le monde va dans la cour, sauf moi je me la joue en mode clichée de la fille rejetée, puis je commence à manger mon bento. Pendant que je mange, je me met de la musique avec mes écoutes, mais le malheur arrivent...

Fille 1 : Alors encore toute seul ! Tu fais pitié.

Aiko : Tais-toi Aio !

Fille 2 : Non mais sérieux depuis la mort de Ayum-

Je ne lui laissa pas finir sa phrase que je lui mis un claque, et parti. Je retourne dans ma classe, puis m'assoie à ma chaise. Je ne peut pas supporter que l'on me parle de Ayumi. C'était la seule personne qui voulait rester avec moi, malgré le fait que tout le monde me déteste, quand je me faisais frapper et insulter, et qu'elle le voyait, Ayumi venait toujours me défendre. Et je dis bien   « c'était » car comme vous avez dû le comprendre, Ayumi c'est suicidée. Je n'avais jamais fait attention mais à force de prendre ma défense les autres élèves commençaient à la détester et puis finir par la harceler. Je ne pense qu'a moi, comment j'ai fais pour ne pas le remarqué.

Et je m'en veux terriblement. Vous allez surement vous demandez comment j'ai appris tout cela, et bien tout simplement car elle s'est pendue dans son dortoir enfin, notre dortoir. Je suis rentrée après elle car j'avais des cours du soir. Je suis arrivée, et j'ai lu une lettre sur la table du salon :

« Bonjour, enfin adieux. Je ne sais pas comment te le dire mais depuis le CM2 je me fais harceler. J'ai réussi à tenir jusque là et c'est déjà incroyable. Je m'étais habitué à force mais... Je me suis fais violé il y a de ça quelle semaines. Et je ne l'ai pas supporter, c'est comme qui dirait la goutte d'eau qui a fait le vase.

Aiko, tu es une personne formidable et même si tu n'a pas remarqué mon harcèlement, tu es la meilleure personne que j'ai pu connaître. Je suis partie et je ne veux pas que tu pleure, je veux que tu sois heureuse parce que je suis partie dans un monde que je pense meilleur.

Ta meilleure amie, Ayumi.

Je n'arrive pas à croire ce que je venais de lire. Je suis partie en courant voir dans la chambre pour m'assurer que c'était une blague, mais vous avez bien compris que si je vous raconte cela c'est que mon amie c'était bien enlevée la vie. J'ai vu son corp accroché à la corde, je lâcha la lettre et tomba dans les pommes. Je me suis levée le lendemain matin, toujours sur le sol avec sa lettre devant mes yeux et son cadavre accroché au plafond. Je cria de tous mes force, tout en pleurant, une fille de ma classe arriva pour me dire de me taire. Elle me vit par terre en train de pleurer et vit ensuite le cadavre d'Ayumi. Elle part en courant avec la main devant la bouche. Puis, quelques minutes après, une surveillante arriva elle aussi en courant, elle appela le 911.

Quand les médecin sont arrivés, le corp d'Ayumi fut transporté. Après sa mort, je me suis beaucoup plus renfermé sur moi même, et l'on donna un rendez-vous chez un psy pour cause de "traumatisme". J'avais gardé avec moi sa lettre, jusqu'à son enterrement. Les élèves n'avais jamais été arrêtés par la police pour cause de harcèlement, et je me souviendrais toujours de ce qu'ils m'ont dit : « Ne donne cette lettre à personne ou tu seras pendue de nos propres mains principales comme ta chère Ayumi ! ».

Je ne me suis toujours pas remise de sa mort, et les élèves de mon collège l'ont bien compris. C'est pour ça que je suis seul dans mon dortoir.

Après les cours je rentra dans mon dortoir et vue une lettre devant ma porte. Je pris la lettre et quelqu'un me sauta dessus, à partir de ce moment je n'ai plus de souvenir, la seule chose dont je me souviens c'est après mon réveil. J'étais dans une cave, surement la cave des dortoirs, 2 personnes s'approcher de moi, une fille et un garçon. Je n'arrivais pas à savoir qui c'était car ma vision était trouble à cause d'un choc que j'ai du avoir dans mon sommeil et aussi du fait qu'il faisait sombre. La fille commence à parler au garçon:

Fille : Tu peut y aller, fais toi plaisir.

Garçon : Je ne compte pas me privée.

La fille rigola d'un air moqueur.

Garçon : Je ne vais pas me priver d'enfin pouvoir massacrer un corp aussi faible sans que l'on me voie.

Je n'eu pas le temps de réagir que je pris un coup de pied dans le ventre. Je cracha du sang, je n'étais pas très épaisse et forte, et ce coup de pied était très puissant. Je me repris un coup dans la tête et le garçon me dit de me taire. Il me prit par le cole de mon tee-shirt et me donna plusieurs coup de poing avant que la fille arrivent en courant.

Fille : Viens vite y'a le gardien qui se ramène.

Il parti en me laisse sur le sol pleine de blessure, de bleu et la bouche débordant de sang.

Le gardien arriva bougea sa lampe de gauche à droite puis me regarda, et reparti comme si il n'avais rien vue. Vous allez vous dire qu'il ne fait pas bien son travail, mais depuis la mort de ma meilleure amies, tous les adultes de l'établissement pense que c'est de ma faute, car j'étais la seule a rester avec elle. Et donc ils se disent que c'est bien fait pour moi(En effet c'est complétement débile)

Je n'ai pas réussi a dormir, et à un moment dans la nuit, quelles heures après les deux personnes son revenu.

Fille : Alors ta eu le temps de te reposer car on va pas arrêter en si bon chemin. Et on va y aller avec une autre technique. Et ça devrais te rappeler quelqu'un.

La fille parti et le garçon enleva sa chemise, je compris de suite ce qui aller ce passer, et vous aussi je pense. Pendant tout l'acte je n'arrivais pas à crier car il m'empêchais de parler en me mettant une chaussette dans la bouche. J'étais traumatisé, et au final je me dis que je le mérite. Toute cette haine et cette souffrance c'est ma punition car je n'ai pas réussi à celle de la personne à mon cœur et la seule qui m'aimait. Malgré ma façon de penser, je ne le supportais plus, il commença à se rhabiller et appela la fille pour dire qu'il avait fini, je ne sais pas pourquoi toute cette haine que j'avais en moi sortit à cette instant, mais d'une façons surnaturel. Mes yeux sont devenus bleus, et à ce moment je ne me senti plus comme moi même, mais comme un démon ! J'arracha la corde qu'il m'avait mis autour des mains et des pieds. Je me releva tendis mon index et mon majeur vers le haut et quand je baissas la main...

Tsuma, ce démon en moiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant