Petit à petit, nos pensées se résument aux préoccupations des vies qui ont été inventées dans le but d'un monde meilleur. Les odeurs, la nature n'a plus qu'à s'embrasser elle même, les gens qui pensaient comment résumer et à quoi elle rimait s'effacent vite. On peut passer d'un point de vue à l'autre, lorsque la fatigue l'emporte par exemple, que les yeux s'envahissent de buée et que le matériel s'évapore. Mais ce n'est pas parce qu'on y pense moins qu'on y pense plus. Preuve, j'ai eu l'impression que dans un sens Orelsan dénonce cela à travers l'odeur de l'essence.
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